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Sommaire :
En France, le bilan R-Nano de 2017 décompte trois "entités" (entreprises) ayant déclaré des nano pour "fabrication d'instruments et de fournitures à usage médical et dentaire".
Il permet d'identifier plusieurs substances déclarées à l'état nanoparticulaire comme entrant dans la fabrication de "produit dentaire" (ou "à usage dentaire") : oxyde d'aluminium, oxyde de fer, silice (sans toutefois fournir davantage de précision sur les fabricants ni les type de produits, les propriétés ni la quantité des substances nano enregistrées).
Quelques ressources repérées sur le web :
En français :
Des plombages «à perpétuité», désormais une réalité?, Sputnik France, 31 janvier 2018 : des chercheurs canadiens ont mis au point un nouveau type de plombage protégeant les dents contre les attaques de microbes grâce à des nanoparticules d'antibiotiques incorporées dans le plombage, annonce la revue Nature Communications
Peu de ressources "grand public" sur les risques liés spécifiquement aux nanoparticules dans les produits dentaires sont disponibles en ligne. Selon les professionnels, les nanoparticules sont confinées dans une résine qui, une fois durcie, empêche les nanoparticules de se détacher. Seul un très petit nombre de nanoparticules serait susceptible d'être ingérées, suite à l'usure ou l'abrasion des produits - mais dans des proportions bien plus faibles que celles en provenance de l'alimentation ou des dentifrices, rouges et baumes à lèvres, etc..
Il est encore trop rare de voir de réelles approches bénéfices / risques...