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Quel devenir et comportement des nanomatériaux dans le corps humain ?
Quel devenir et comportement des nanomatériaux dans le corps humain ?
Par l'équipe Avicenn - Dernière modification octobre 2020Cette fiche est la deuxième partie de notre Dossier Nano et Risques pour la santé. Elle a vocation à être complétée et mise à jour avec l'aide des adhérents et veilleurs d'Avicenn. Vous pouvez vous aussi contribuer à l'améliorer en nous envoyant vos remarques à l'adresse redaction(at)veillenanos.fr.
Du fait de leur petite taille, les nanomatériaux peuvent pénétrer dans le corps humain via différentes "portes d'entrée" (l'air que l'on respire, la nourriture que l'on ingère, les produits que l'on applique sur la peau) :
- Lorsqu'ils sont inhalés1,
- les nanomatériaux de diamètre compris entre 10 et 100 nm pénètrent plus profondément dans les alvéoles pulmonaires que les particules micrométriques et passent ensuite, pour partie, dans le sang
- les nanomatériaux plus petits restent dans les voies aériennes supérieures et peuvent...
- - être rejetés vers l'extérieur (éternuement, mouchage)
- - être avalés lors de la déglutition et passer dans le système digestif puis dans l'ensemble de l'organisme
- - pénétrer dans les terminaisons nerveuses tapissant les fosses nasales, puis remonter le long des prolongements neuronaux et entrer dans le cerveau via le bulbe olfactif.
- Lorsqu'ils sont ingérés, les nanomatériaux peuvent se diffuser dans l'organisme2 jusqu'au foie, la rate, les intestins les glandes endocrines et au cerveau.
- En quelle proportion ? Cela dépend des nanomatériaux et des conditions dans lesquelles ils évoluent dans l'organisme. Ainsi, les scientifiques estiment que :
- 90 à 95% du TiO₂ ingéré serait rejeté dans les excréments3 ; mais même si la fraction qui reste est faible, il ne faut pas négliger l'effet d'accumulation, vu la forte exposition toute au long de la vie, qui peut conduire à des doses cumulées potentiellement néfastes pour l'organisme ; une publication récente a ainsi confirmé la présence de nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) dans le foie et la rate de 15 humains (et non plus seulement sur des rats de laboratoire). Dans la moitié des cas, les niveaux étaient supérieurs à celui jugé sans danger pour le foie4.
- l'oxyde de zinc (ZnO) serait quant à lui plus fortement absorbé par l'organisme car mieux dissous dans l'environnement gastrique.
- Les nanoparticules ont tendance à s'agglomérer en milieu aqueux ou acide et à retrouver une individualité en milieu basique. Par exemple les nanoparticules de silice ou d'argent isolées en milieu salivaire, s'agglomèrent après acidification dans l'estomac mais se retrouvent de nouveau à l'état particulaire dans l'intestin à pH neutre5.
- En quelle proportion ? Cela dépend des nanomatériaux et des conditions dans lesquelles ils évoluent dans l'organisme. Ainsi, les scientifiques estiment que :
La petite taille des nanomatériaux explique également leur propension à se diffuser dans l'organisme en empruntant les systèmes nerveux, sanguin et lymphatique.
Les nanomatériaux peuvent en effet franchir les différentes barrières physiologiques : barrières nasale6, bronchique / alvéolaire7, intestinale8, placentaire9, hémato-encéphalique10 (qui protège normalement le cerveau des agents pathogènes et toxines circulant dans le sang).
Certains nanomatériaux peuvent ensuite traverser les membranes cellulaires11.
Les nanomatériaux peuvent enfin s'accumuler avec le temps (en particulier les nanoparticules métalliques) :
- dans les ganglions lymphatiques (entraînant leur gonflement chronique)12 et dans certains organes13 (tube digestif, foie14, rate15 mais aussi estomac, reins, poumons, testicules, coeur, cerveau16)
- dans le sang
- et à même à l'intérieur des cellules17 (au niveau du cytoplasme et du noyau par exemple).
→ Enfin, quels sont les effets sur la santé humaine une fois que les nanomatériaux ou leurs résidus ont pénétré dans nos organes et nos cellules ? Les incertitudes sont encore nombreuses mais les premiers résultats sont assez inquiétants.
A savoir :
- La capacité à franchir les barrières physiologiques, l'affinité des nanomatériaux pour tel ou tel type d'organe ou de cellule, ainsi que leur toxicité sont très variables d'un nanomatériau à un autre car elles dépendent fortement de leurs caractéristiques physico-chimiques.
- Certains nanomatériaux peuvent être dégradés et/ou éliminés par les urines et les fèces, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne posent pas problème : lorsque l'organisme doit se débarrasser de produits chimiques, il met en oeuvre un certain nombre de stratégies de détoxification dont les processus peuvent entraîner une toxicité18.
- De nombreuses questions très importantes sont encore aujourd'hui non résolues. Comment évaluer les processus d'élimination ou de dégradation des nanoparticules ? Comment identifier les produits de dégradation et leurs effets ? Comment contrôler la persistance des nanoparticules dans les organes ? Quel est le lien entre biopersistance, réactivité, dégradation et toxicité des nanoparticules ? Malgré des progrès en nanométrologie, il n'y a pas encore de réponses bien établies à ce jour. La vitesse de dégradation / élimination des nanoparticules in vivo (quelques mois) est beaucoup plus lente que celle observée in vitro (quelques heures ou jours)19.

LIRE AUSSI
- Sur notre site :
- La rubrique Nano et Santé de notre site veillenanos.fr
- Les fiches :
- Les portes d'entrée des nanomatériaux dans le corps humain, veillenanos.fr
- Quels effets néfastes des nanomatériaux pour la santé ?, veillenanos.fr
- Pourquoi tant d'incertitudes sur les risques associés aux nanomatériaux ?, veillenanos.fr
- "Caractéristiques physico-chimiques" et toxicité des nanomatériaux, veillenanos.fr
- Nano et Alimentation - Risques pour la santé : inquiétudes et incertitudes, veillenanos.fr
- Comment financer les études de risques associés aux nanomatériaux ?, veillenanos.fr
- Nano et Cosmétiques, veillenanos.fr
- Ailleurs sur le web :
- Elgrabi D et al., Comment les nanotubes de carbone se dégradent-ils dans l'organisme humain ?, communiqué, Université Paris Diderot, 9 décembre 2015 (publication scientifique en anglais ici)
- Gazeau F, Que deviennent sur le long terme des nanoparticules métalliques dans l'organisme ?, CNRS, 20 octobre 2015
- Fatisson J et Bouchard M, Translocation des nanoparticules ou comment celles-ci peuvent affecter les organes après le passage pulmonaire ?, Bulletin de veille scientifique (BVS), Anses, décembre 2014
- Bencsik A, Le cerveau est-il à l'abri d'un impact d'une exposition à des nanomatériaux ?, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 159-165, septembre 2014
- Kolosnjaj-Tabi J et al, Cycle de vie de nanoparticules magnétiques dans l'organisme, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 177-190, septembre 2014
- Daniel Bloch, Nanotechnologies, nanomatériaux, nanoparticules - Les risques pour la santé (diaporama), 24 octobre 2013
- INRS, Les nanomatériaux, ED6050, septembre 2012
- Eric Gaffet, Nanomatériaux : Une revue des définitions, des applications et des effets sur la santé. Comment implémenter un développement sûr, Comptes Rendus Physique, 12(7), 648-658, septembre 2011
- Afsset, Évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et pour l'environnement, mars 2010
En anglais :
- L. Heilesen, Zebrafish embryos help prove what happens to nanoparticles in the blood, Aarhus University, 30 septembre 2020
- JRC, Radiotracers for biokinetic studies with titanium nanoparticles, 13 juin 2017
- Marie-Desvergne C et al., Characterization of nanoparticles in urine from rats exposed to titanium dioxyde nanoparticles, présentation lors de la conférence NanoSafe 2016, novembre 2016 ( (résumé en anglais, p.149).
- Elgrabli D et al., Carbon Nanotube Degradation in Macrophages: Live Nanoscale Monitoring and Understanding of Biological Pathway, ACS Nano, 9 (10) : 10113-10124, 2015
- Braakhuis HM et al., Progress and future of in vitro models to study translocation of nanoparticles, Archives of Toxicology, mai 2015
- Czarny B et al., Carbon Nanotube Translocation to Distant Organs after Pulmonary Exposure: Insights from in Situ 14C-Radiolabeling and Tissue Radioimaging, ACS Nano, 8 (6) : 5715-5724, mai 2014
NOTES et REFERENCES :
1 - Pour plus de détails, voir :
- Impacts physiopathologiques des nanoparticules inhalées, Baeza-Squiban A, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 151-158, septembre 2014 (paragraphe "L'appareil respiratoire, cible des nanoparticules inhalées")
- Les nanomatériaux, INRS, ED6050, septembre 2012
- Slow lung clearance and limited translocation of four sizes of inhaled iridium nanoparticles, Buckley A et al., Particle and Fibre Toxicology, 14:5, février 2017
2 - Voir notamment notre fiche Nano et Alimentation - Risques pour la santé : inquiétudes et incertitude et aussi :
- Oral administration of rutile and anatase TiO2 nanoparticles shifts mouse gut microbiota structure, Li J et al., Nanoscale, 10, 7736-7745, 2018 : titanium nanoparticles accumulated in the spleen, lung, and kidney
- Detection of titanium particles in human liver and spleen and possible health implications, Heringa MB et al, Particle and Fibre Toxicology, 15:15, 2018
- Additif alimentaire E171 : les premiers résultats de l'exposition orale aux nanoparticules de dioxyde de titane, communiqué de presse, 20 janvier 2017 ; Food-grade TiO2 impairs intestinal and systemic immune homeostasis, initiates preneoplastic lesions and promotes aberrant crypt development in the rat colon, Bettini S et al., Scientific Reports, 7:40373, publié en ligne le 20 janvier 2017
- Mercier-Bonin M et al., Exposition orale et devenir dans l'intestin des nanoparticules alimentaires : exemple de l'argent et du dioxyde de titane, Cahiers de Nutrition et de Diététique, 195-203, septembre 2016
- Bencsik A., Les nanoparticules nuisent-elles au cerveau ?, Pour la science, n°448, février 2015
- Brun E et al., Titanium dioxide nanoparticle impact and translocation through ex vivo, in vivo and in vitro gut epithelia, Particle and Fibre Toxicology, 11:13, 2014
3 - Cf. Exposition orale aux nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) : du franchissement de l'épithélium buccal et intestinal au devenir et aux effets dans l'organisme, Bettini S et Houdeau E, Biologie aujourd'hui, septembre 2014
4 - Voir notamment :
- Detection of titanium particles in human liver and spleen and possible health implications, Heringa MB et al, Particle and Fibre Toxicology, 15:15, 2018.
- Pharmaceutical/food grade titanium dioxide particles are absorbed into the bloodstream of human volunteers, Pele et al., Particle and Fibre Toxicology, 12:26, septembre 2015
5 - Cf. notamment :
- pour l'argent :
- Yves-Jacques Schneider in Nanoparticules dans nos assiettes: le Grand Secret!, RTS, 3 mai 2016 (intervention 19')
- Walczak AP et al., Behaviour of silver nanoparticles and silver ions in an in vitro human gastrointestinal digestion model, Nanotoxicology, 7(7), 2012
- pour la silice :
- Eric Houdeau et Marie-Hélène Ropers (INRA) in NanoResp, Les nanomatériaux dans l'alimentation. Quelles fonctions et applications ? Quels risques ?, octobre 2015
- Peters R & Bouwmeester H, Fate of nano-sized silica during in vitro digestion, RIKILT, 2013
6 - Des nanoparticules inhalées, peuvent remonter par les nerfs olfactifs jusqu'aux lobes olfactif (dans le cerveau) : Oberdörster et al., Translocation of inhaled ultrafine particles to the brain, 2004 ; Oberdörster et al., Nanotoxicology : an emerging discipline evolving from studies of ultrafine particles, Environ Health Perspect, 113(7) :823-839, 2005
7 - Cf. :
- "Internalisation et translocation de nanoparticules d'oxyde de silice et d'oxyde de titane dans des cellules épithéliales bronchiques, endothéliales pulmonaires et musculaires" par Mornet S et al. et "Étude du passage de la barrière air-sang de nanotubes de carbone après une exposition pulmonaire" par Czarny et al, in Dossier du participant préparé pour la Restitution du Programme national de recherche environnement santé travail (PNREST), octobre 2015
- Impacts physiopathologiques des nanoparticules inhalées, Baeza-Squiban A, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 151-158, septembre 2014 (paragraphe "L'appareil respiratoire, cible des nanoparticules inhalées")
- Les nanomatériaux, INRS, ED6050, septembre 2012
8 - Voir les références de notre fiche Nano et Alimentation (4/7) : Risques pour la santé : inquiétudes et incertitudes, veillenanos.fr
9 - Voir notamment ces quelques études sur le passage des nanomatériaux à travers la barrière placentaire (liste non exhaustive) :
- Nanoparticules de dioxyde de titane : le E171 traverse la barrière placentaire, INRAE, 7 octobre 2020 ; Basal Ti level in the human placenta and meconium and evidence of a materno-foetal transfer of food-grade TiO2 nanoparticles in an ex vivo placental perfusion model, A. Guillard et al., Particle and Fibre Toxicology, 17(51), 2020
- Female fertility data lacking for nanomaterials, European Observatory of Nanomaterials, 6 avril 2020 and A critical review of studies on the reproductive and developmental toxicity of nanomaterials, ECHA / Danish National Research Centre for the Working Environment, avril 2020
- Ambient black carbon particles reach the fetal side of human placenta, Bové H et al., Nature Communications, volume 10, 2019
- Nanoparticle-induced neuronal toxicity across placental barriers is mediated by autophagy and dependent on astrocytes, Hawkins S J et al., Nature Nanotechnology, 13 : 427–433, 2018
- Maternal exposure to nanosized titanium dioxide suppresses embryonic development in mice, Hong F et al., Int J Nanomedicine, 12: 6197–6204, 2017, cité par le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) : "Chez la souris gestante exposée par voie orale aux NPs de TiO2 entre 0 et 17 jours de gestation à des doses allant jusqu’à 100 mg/kg pc/jour, la concentration en Ti augmente dans le sérum de la mère, dans le placenta et dans le fœtus. Des anomalies de poids et de développement squelettique sont également retrouvées dans le fœtus. Ces résultats indiquent que les NPs de TiO2 peuvent traverser la barrière placentaire chez la souris en entrainant des conséquences dans le développement fœtal": "Exposition maternelle aux NPs de TiO2" in Bilan des connaissances relatives aux effets des nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) sur la santé humaine ; caractérisation de l'exposition des populations et mesures de gestion, HCSP, avril 2018 (rendu public en juin 2018)
- The toxicity, transport and uptake of nanoparticles in the in vitro BeWo b30 placental cell barrier model used within NanoTEST, Carreira C S et al., Nanotoxicology, 9 Suppl 1: 66-78, mai 2015
- "Biométrologie des particules ultrafines : application dans le cadre de deux études" (dont une sur la translocation placentaire), par Rinaldo M et al., in Dossier du participant préparé pour la Restitution du Programme national de recherche environnement santé travail (PNREST), octobre 2015
- The toxicity, transport and uptake of nanoparticles in the in vitro BeWo b30 placental cell barrier model used within NanoTEST, Nanotoxicology, sept. 2013
- Kinetics of silica nanoparticles in the human placenta, Nanotoxicology, juillet 2013
- Nanotoxicology: Nanoparticles versus the placenta, Nature Nanotechnology, mai 2011
- Barrier capacity of human placenta for nanosized materials, Environ Health Perspect., 2010
- Transfer of Quantum Dots from Pregnant Mice to Pups Across the Placental Barrier, Small, 2010
- Effects of prenatal exposure to surface-coated nanosized titanium dioxide (UV-Titan). A study in mice, Particle and Fibre Toxicology, 2010
10 - Chez l'animal, le passage de nanoparticules dans le cerveau a été mis en évidence pour des nanoparticules de types variés (argent, dioxyde de titane (TiO2), dioxyde de manganèse oxydes de fer, iridium, carbone, polystyrène, etc.) et de tailles allant de 2 à 200 nanomètres (nm). Cf. notamment :
- Les nanoparticules nuisent-elles au cerveau ?, Bencsik A., Pour la science, n°448, février 2015
- Le cerveau est-il à l'abri d'un impact d'une exposition à des nanomatériaux ?, Anna Bencsik, Biologie aujourd'hui, 208 (2) : 159-165, 2014
- le communiqué de presse : Les nanoparticules de dioxyde de titane altèrent, in vitro, la barrière hémato-encéphalique, CEA, 26 octobre 2011 ; la publication académique correspondante : In vitro evidence of dysregulation of blood-brain barrier function after acute and repeated/long-term exposure to TiO(2) nanoparticles, Brun E, Carrière M, Mabondzo A., Biomaterials, 33(3):886-96, janvier 2012
11 - Voir notamment :
- Size determines how nanoparticles affect biological membranes, Dunning, H., Imperial College London, 17 septembre 2020 (et Size dependency of gold nanoparticles interacting with model membranes, Contini, C et al., Nature Communications Chemistry, 130, 2020)
- Singh, S et al., Endocytosis, oxidative stress and IL-8 expression in human lung epithelial cells upon treatment with fine and ultrafine TiO2: Role of the specific surface area and of surface methylation of the particles, Toxicology and Applied Pharmacology, 222 (2), 141-151, 2007
- Geiser, M et al., Ultrafine Particles Cross Cellular Membranes by Nonphagocytic Mechanisms in Lungs and in Cultured Cells, Environ Health Perspect., 113 (11), 1555-1560, 2005
- Limbach, LK et al., Oxide Nanoparticle Uptake in Human Lung Fibroblasts: Effects of Particle Size, Agglomeration, and Diffusion at Low Concentrations, Environmental Science & Technology, 39 (23), 9370-9376, 2005.
12 - Voir notamment :
- Scientists find that nanoparticles from tattoos travel inside the body, ESRF, 12 septembre 2017 (Synchrotron-based ν-XRF mapping and μ-FTIR microscopy enable to look into the fate and effects of tattoo pigments in human skin, Schreiver I et al., Scientific reports, 2017)
- le communiqué de l'Université de Bradford (Royaume-Uni) et l'article des Amis de la Terre Australie : Des nanoparticules dans les tatouages pourraient causer des cancers (en anglais), 4 novembre 2013
13 - Voir par exemple :
- Kidneys could be ‘dump’ for inhaled cerium dioxide nanoparticles, Chemical Watch, 7 avril 2020 et Organ burden of inhaled nanoceria in a 2-year low-dose exposure study: dump or depot?, Tentschert J et al, Nanotoxicology, 2020
- Radiotracers for biokinetic studies with titanium nanoparticles, JRC, 13 juin 2017
- Des chercheurs britanniques ont alerté sur les risques liés au transfert de nanoparticules contenues dans les tatouages vers le sang, les vaisseaux lymphatiques et différents organes. Voir le communiqué de l'Université de Bradford (Royaume-Uni) et l'article des Amis de la Terre Australie : Des nanoparticules dans les tatouages pourraient causer des cancers (en anglais), 4 novembre 2013
- Une autre étude suggère en plus une accumulation dans le foie, les reins, le coeur et le cerveau (de souris) : Extrapulmonary transport of MWCNT following inhalation exposure, Mercer et al., Particle and Fibre Toxicology, 10:38, août 2013
- Des chercheurs ont montré que des nanotubes de carbone inhalés par des souris se retrouvent dans la rate et le foie, où ils semblent persister : "Translocation de nanotubes de carbone dans des organes secondaires après exposition pulmonaire chez la souris" in Dossier du participant, Substances chimiques et nanoparticules, ANSES, 2013 et Carbon Nanotube Translocation to Distant Organs after Pulmonary Exposure: Insights from in Situ 14C-Radiolabeling and Tissue Radioimaging, ACS Nano, 8 (6), 5715-5724, 2014
- Nanotechnologies et nanoparticules dans l'alimentation humaine et animale, Afssa (aujourd'hui ANSES), mars 2009 : le tube digestif, le foie et la rate sont les principaux organes cibles. Après administration par voie orale, des nanoparticules peuvent aussi être retrouvées dans l'estomac, les reins, le foie, les poumons, les testicules, le cerveau et le sang.
14 - Voir par exemple :
- Nanotechnologies et nanoparticules dans l'alimentation humaine et animale, Afssa (aujourd'hui ANSES), mars 2009 : le tube digestif, le foie et la rate sont les principaux organes cibles. Après administration par voie orale, des nanoparticules peuvent aussi être retrouvées dans l'estomac, les reins, le foie, les poumons, les testicules, le cerveau et le sang.
- Des chercheurs ont montré que des nanotubes de carbone inhalés par des souris se retrouvent dans la rate et le foie, où ils semblent persister : "Translocation de nanotubes de carbone dans des organes secondaires après exposition pulmonaire chez la souris" in Dossier du participant, Substances chimiques et nanoparticules, ANSES, 2013 et Carbon Nanotube Translocation to Distant Organs after Pulmonary Exposure: Insights from in Situ 14C-Radiolabeling and Tissue Radioimaging, ACS Nano, 8 (6), 57155724, 2014
- Une autre étude suggère en plus une accumulation dans le foie, les reins, le coeur et le cerveau (de souris) : Extrapulmonary transport of MWCNT following inhalation exposure, Mercer et al., Particle and Fibre Toxicology, 10:38, août 2013
15 - Voir par exemple :
- Nanotechnologies et nanoparticules dans l'alimentation humaine et animale, Afssa (aujourd'hui ANSES), mars 2009 : le tube digestif, le foie et la rate sont les principaux organes cibles. Après administration par voie orale, des nanoparticules peuvent aussi être retrouvées dans l'estomac, les reins, le foie, les poumons, les testicules, le cerveau et le sang.
- Des chercheurs ont montré que des nanotubes de carbone inhalés par des souris se retrouvent dans la rate et le foie, où ils semblent persister : "Translocation de nanotubes de carbone dans des organes secondaires après exposition pulmonaire chez la souris" in Dossier du participant, Substances chimiques et nanoparticules, ANSES, 2013 et Carbon Nanotube Translocation to Distant Organs after Pulmonary Exposure: Insights from in Situ 14C-Radiolabeling and Tissue Radioimaging, ACS Nano, 8 (6), 57155724, 2014
16 - Voir par exemple :
- Dans le cerveau, les nanoparticules peuvent pénétrer dans les cellules de tous types : on en a observé dans les neurones, les astrocytes (qui assurent diverses fonctions importantes, notamment l'apport de nutriments aux neurones) et les cellules microgliales (des cellules immunitaires qui protègent le système nerveux des pathogènes) : cf. Bencsik A, Le cerveau est-il à l'abri d'un impact d'une exposition à des nanomatériaux ?, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 159-165, septembre 2014
- Nanotechnologies et nanoparticules dans l'alimentation humaine et animale, Afssa (aujourd'hui ANSES), mars 2009 : le tube digestif, le foie et la rate sont les principaux organes cibles. Après administration par voie orale, des nanoparticules peuvent aussi être retrouvées dans l'estomac, les reins, le foie, les poumons, les testicules, le cerveau et le sang.
- Une autre étude suggère en plus une accumulation dans le foie, les reins, le coeur et le cerveau (de souris) : Extrapulmonary transport of MWCNT following inhalation exposure, Mercer et al., Particle and Fibre Toxicology, 10:38, août 2013
17 - Voir par exemple :
- Hussain Baeza-Squiban A, Impacts physiopathologiques des nanoparticules inhalées, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 151-158, septembre 2014 : "les nanoparticules sont le plus souvent présentes dans des vésicules mais quelquefois libres dans le cytoplasme sans que l'on sache toujours si c'est à la suite d'une libération des nanoparticules à partir de vésicules dont la membrane se serait rompue ou d'une entrée par diffusion des nanoparticules. Selon les types cellulaires considérés et les nanoparticules étudiées, les voies d'internalisation des nanoparticules peuvent être très variées, allant de la diffusion passive des mécanismes actifs tels que la phagocytose, la macropinocytose ou l'endocytose dépendante de la clathrine ou de la cavéoline"
- Bencsik A, Le cerveau est-il à l'abri d'un impact d'une exposition à des nanomatériaux ?, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 159-165, septembre 2014 : dans le cerveau, les nanoparticules peuvent pénétrer dans les cellules de tous types ; on en a trouvé par exemple dans le cytoplasme et dans le noyau des cellules gliales et neuronales.
- Translocation mechanisms of chemically functionalised carbon nanotubes across plasma membranes, Biomaterials, 33(11) : 3334-43, avril 2012
18 - Une étude sur des foies d'Oryzias Latipes (poisson) a montré des mécanismes de détoxification (induction de métallothionéine, CYP 450, GST, etc.) Cf. Evaluation of the toxic impact of silver nanoparticles on Japanese medaka (Oryzias latipes), Chae et al., Aquat Toxicol., 94(4):320-7, 2009
19 - Kolosnjaj-Tabi J et al, Cycle de vie de nanoparticules magnétiques dans l'organisme, Biologie Aujourd'hui, 208 (2), 177-190, septembre 2014
Fiche initialement crée en décembre 2013