Une page a été trouvée avec le mot clé appareil dentaire.
Nano et dentisterie
Nano et dentisterie
Par MD - Dernière modification octobre 2019
Cette fiche a vocation à être complétée et mise à jour avec l'aide des adhérents et veilleurs d'Avicenn. Vous pouvez vous aussi contribuer à l'améliorer en nous envoyant vos remarques à l'adresse redaction(at)veillenanos.fr.
Sommaire :
En France, le bilan R-Nano de 2017 décompte trois "entités" (entreprises) ayant déclaré des nano pour "fabrication d'instruments et de fournitures à usage médical et dentaire".
Il permet d'identifier plusieurs substances déclarées à l'état nanoparticulaire comme entrant dans la fabrication de "produit dentaire" (ou "à usage dentaire") : oxyde d'aluminium, oxyde de fer, silice (sans toutefois fournir davantage de précision sur les fabricants ni les type de produits, les propriétés ni la quantité des substances nano enregistrées).
Selon M. Gardon-Mollard, docteur en Chirurgie-Dentaire, dans les cabinets dentaires, on retrouverait des nanoparticules1 :
dans les ciments de scellement (oxyphosphates de zinc, CVIMAR…)
dans les silicates de calcium (Biodentine)
dans les matériaux à empreinte (élastomères)
dans les composites et les adhésifs, dispersés principalement lors des manoeuvres de polissage si celles-ci sont réalisées sans spray ni aspiration.
Une armée de microrobots pour nettoyer la plaque dentaire, Futura Sciences, 2 mai 2019: "Des microrobots à base de nanoparticules d’oxyde de fer peuvent éliminer les biofilms bactériens tout en étant dirigés précisément par des aimants"
Des plombages «à perpétuité», désormais une réalité?, Sputnik France, 31 janvier 2018 : des chercheurs canadiens ont mis au point un nouveau type de plombage protégeant les dents contre les attaques de microbes grâce à des nanoparticules d'antibiotiques incorporées dans le plombage, annonce la revue Nature Communications
Peu de ressources "grand public" sur les risques liés spécifiquement aux nanoparticules dans les produits dentaires sont disponibles en ligne. Selon les professionnels, les nanoparticules sont confinées dans une résine qui, une fois durcie, empêche les nanoparticules de se détacher. Seul un très petit nombre de nanoparticules serait susceptible d'être ingérées, suite à l'usure ou l'abrasion des produits - mais dans des proportions bien plus faibles que celles en provenance de l'alimentation ou des dentifrices, rouges et baumes à lèvres, etc..
Il est encore trop rare de voir de réelles approches bénéfices / risques...