Vous avez dit nanos ?
(intro, définitions, mesures, etc.)
Produits et domaines d'application (alimentation, cosmétiques, textiles, BTP, médicaments, ...)
Réglementations (étiquetage, déclaration par les entreprises, registres nationaux, etc.)
Risques (toxicité, recherches, incertitudes, etc.) et préoccupations nano :
Notre ligne éditoriale
Espace réservé
(intro, définitions, mesures, etc.)
Produits et domaines d'application (alimentation, cosmétiques, textiles, BTP, médicaments, ...)
Réglementations (étiquetage, déclaration par les entreprises, registres nationaux, etc.)
Risques (toxicité, recherches, incertitudes, etc.) et préoccupations nano :
Notre ligne éditoriale
Espace réservé
Nano et Santé au travail : Bibliographie

Nano et Santé au travail : Bibliographie
Par l'équipe Avicenn - Dernier ajout janvier 2021Cette sélection de documents compilés pour réaliser notre dossier Nanomatériaux et Santé au travail a vocation à être complétée et mise à jour.
Elle est classée par type d'acteurs, afin de permettre aux lecteurs de contextualiser l'information qu'il y trouvera. Vous pouvez vous aussi contribuer à l'améliorer en nous envoyant des références à l'adresse redaction(at)veillenanos.fr.
Sommaire
- Organisations publiques / para-publiques intervenant notamment en santé et/ou santé au travail
- Organisations syndicales
- Publications et travaux académiques
- Industries, Organisations professionnelles / patronales, Prestataires de service spécialisés
- Média
Organisations publiques / para-publiques, notamment celles intervenant en santé et/ou santé au travail
- En France (ou en français)
- INRS, Les nanomatériaux manufacturés - Définitions, effets sur la santé, caractérisation de l'exposition professionnelle et mesures de prévention, M.Ricaud et O. Witschger, Brochure ED 6050, janvier 2021
- Groupe Nano PRST3 Nouvelle Aquitaine, Nanomatériaux : retours d'expérience en santé au travail , décembre 2020
- INRS, Équipements de protection individuelle - Nanoparticules : l'efficacité des appareils de protection respiratoire à l'essai, Travail & Sécurité, n° 820, novembre 2020
- AFNOR, Web-conférence - Nanoparticules : découvrez la méthode de gestion des risques, cette conférence en ligne aura lieu le 7 juillet 2020
- CEA, Nano-sécurité - Protéger les opérateurs contre les nanoparticules, 6 avril 2020
- INRS, Noir de carbone nanostructuré : vers une valeur limite d'exposition professionnelle, Références en Santé au travail, n°161, mars 2020
- INRS, INSERM, Santé Publique France, Étude de la relation entre exposition au dioxyde de titane (TiO2) et la mortalité par cause dans une cohorte de travailleurs en France, A.Gaillen-Guédy, D.Luce, P. Wild, I. Guseva Canu Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement, Volume 81, Issue 1, Page 64 ; février 2020
- OSHA Europe, Suède: protection des travailleurs contre les nanotubes de carbone potentiellement dangereux dans le secteur manufacturier, novembre 2019 (Atlas Copco Industrial Technique, une entreprise manufacturière suédoise, a adopté une approche de précaution pour gérer l’exposition des travailleurs aux nanotubes de carbone, générés par les processus de travail dans son laboratoire d’essai, en installant des hottes d’aspiration et des dispositifs d’extraction afin que les travailleurs n’inhalent pas de poussières potentiellement dangereuses)
- INRS, Nanomatériaux : définition, identification et caractérisation des matériaux et des expositions professionnelles associées, Hygiène et sécurité du travail, n°256, septembre 2019
- IRSST, Caractérisation des particules nanométriques non intentionnelles émises dans différents milieux de travail, septembre 2019
- INRS, De la production au traitement des déchets de nanomatériaux manufacturés, mai 2019
- Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST), infographie sur les nanomatériaux, mai 2019
- INRS, Performance des appareils de protection respiratoire filtrants vis-à-vis des nanoparticules, février 2019
- AIPALS (service inter-entreprise de santé au travail), Nanomatériaux, comment les repérer et s'en protéger ?, janvier 2019
- INRS, wébinaires :
- OSHA (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail), Fiche d’information: les nanomatériaux manufacturés sur le lieu de travail, octobre 2018
- Direccte Nouvelle Aquitaine, Table Ronde "nanomatériaux", intervention de Nadine Renaudie, Colloque "Substances Dangereuses : les risques se dévoilent", Limoges, 11 octobre 2018
- Haut Conseil de la Santé publique (HCSP), Bilan des connaissances relatives aux effets des nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) sur la santé humaine ; caractérisation de l'exposition des populations et mesures de gestion, avril 2018 (rendu public en juin 2018)
- DIRECCTE Aquitaine, Les risques professionnels liés aux nanomatériaux - Quelle démarche pratique de prévention ?, 35ème congres de médecine et santé au travail, Marseille, juin 2018
- Atelier du 35e Congrès National de Médecine et Santé au Travail, "Nanomatériaux manufacturés : repérer et caractériser les expositions professionnelles et prévenir les risques pour la santé en milieu de travail", Marseille, 5-8 juin 2018
- INRS, Exposition au dioxyde de titane nanométrique dans le BTP, Bertrand Honnert, Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement, mai 2018
- INRS, EpiNano : dispositif national de surveillance épidémiologique des travailleurs exposés aux nanomatériaux manufacturés, Références en santé au travail, n°152, décembre 2017
- DIRECCTE et DREAL Pays de la Loire, SSTRN, AMEBAT, médecins du travail des services autonomes des Pays de la Loire et médecin du travail de Man Diesel, Nanomatériaux : Professionnels, êtes-vous concernés ?, novembre 2017
- INRS, Rapport " Etudes & Recherche " 2016-2017, novembre 2017 (Ce document présente la synthèse des études terminées en 2016, une brève présentation de l'ensemble des études en cours en 2017, dont plusieurs sur les nanomatériaux)
- Ministère de l'environnement, Meilleures techniques à envisager pour la mise en oeuvre des substances à l'état nanoparticulaire, 2017
- INSERM, Nanoparticules au travail : un danger pour nos poumons ?, 21 novembre 2016
- INSERM, Les nanomatériaux au laboratoire - Savoir reconnaître leurs risques pour une prévention adaptée, mars 2016
- INRS, Dioxyde de titane nanométrique : de la nécessité d'une valeur limite d'exposition professionnelle, Hygiène et sécurité du travail, n°242, NT 36, mars 2016
- INRS, Une intervention ergonomique dans une entreprise utilisant des nanomatériaux - Etude de cas, Drais E, Hygiène et sécurité du travail, EC 14, mars 2016
- DGT, ministère du travail, Plan national de Santé au travail (PST 3) 2016-2019, décembre 2015
- Guseva Canu I et al., Proposition de méthode pour identifier et observer des postes de travail potentiellement exposants aux nanomatériaux, Références en santé au travail, TM 35, INRS, septembre 2015
- Guseva Canu I et al. (INVS, INRS, LSTE, INERIS, CEA), Proposition d'une méthode de repérage des postes de travail potentiellement exposant aux nano-objets, leurs agrégats ou agglomérats dans les entreprises mettant en oeuvre des nanomatériaux manufacturés, Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement, 2015
- ANSES, Méthode d'évaluation des niveaux de risques sanitaires et des dangers écotoxicologiques des produits contenant des nanomatériaux manufacturés, avril 2015
- INRS, Nanoargents : de la production à l'utilisation, quels sont les risques ?, Hygiène & Sécurité du travail, NT 24, mars 2015
- ANSES, L’exposition des travailleurs au dioxyde de titane nanoparticulaire : Évaluation de l’exposition au dioxyde de titane nanoparticulaire et métrologie toxicologique, Jean-Paul Morin, Les cahiers de la Recherche. Santé, Environnement, Travail, 2015
- INRS, Ventilation et filtration de l'air des lieux de travail, ED 6181, novembre 2014
- CERTOP, La mobilité des risques « nanos », septembre 2014
- INRS, Aide au repérage des nanomatériaux en entreprise, ED 6174, juin 2014
- ANSES, Evaluation des risques liés aux nanomatériaux - Enjeux et mise à jour des connaissances, avril 2014 : Annexe 9 "Evaluation de l'exposition" et Annexe 10 : Surveillance médicale des travailleurs
- ANSES, Evaluation des risques liés au GRAPHISTRENGTH C100 (nanotubes de carbone d'Arkema), novembre 2013 (mis en ligne janvier 2014)
- Interview de Damien Moncoq, chargé de mission CNRS pour la prévention des risques liés à la manipulation de nanomatériaux, Prévention Infos CNRS, n°35, décembre 2013
- Direccte Limousin, Colloque Nanoparticules : Risques ou progrès ?, 24 octobre 2013
- Direccte Limousin, Nanoguide pour une première évaluation des risques professionnels, septembre 2013
- INRS, Les nanomatériaux, bilan et perspectives en santé et sécurité au travail, M. Reynier, Hygiène et sécurité du travail, 232, septembre 2013
- IGAS, "Nanomatériaux et santé au travail", in Interactions entre santé et travail, juin 2013
- INERIS, Benchmark européen des guides de bonnes pratiques et référentiels sur la sécurité liée à la mise en oeuvre des nanomatériaux, avril 2013
- Institut national de veille sanitaire (InVS), Comment évaluer les risques sanitaires éventuels d'une exposition professionnelle aux nanomatériaux ?, vidéo, avril 2013
- CNRS, Note concernant la prévention des risques dans les unités mettant en oeuvre des nanomatériaux, mars 2013
- Carsat Nord-Picardie, Nanomatériaux : comment agir ?, mars 2013
- INRS, Rubrique en ligne "Nanomatériaux. Quels risques ? Quelle prévention ?" :
- Repérage des salariés potentiellement exposés aux nanoparticules, F. Jacquet, Références en Santé au travail, n°132, décembre 2012
- Utilisation du dioxyde de titane nanométrique - Cas particulier de la filière BTP, Hygiène et Sécurité au travail, Note documentaire 2367, 4ème trimestre 2012
- Les nanomatériaux - Définitions, risques toxicologiques, caractérisation de l'exposition professionnelle et mesures de prévention, ED6050, septembre 2012
- Préconisations en matière de caractérisation des potentiels d'émission et d'exposition professionnelle aux aérosols lors d'opérations mettant en oeuvre des nanomatériaux, Hygiène et Sécurité au travail, ND 2355, mars 2012
- Préconisations en matière de caractérisation des potentiels d'émission et d'exposition professionnelle aux aérosols lors d'opérations mettant en oeuvre des nanomatériaux, Hygiène et Sécurité au travail, Note documentaire 2355, 1er trimestre 2012
- Nanomatériaux. Prévention des risques dans les laboratoires, ED6115, janvier 2012
- Direccte Limousin, Santé au travail : le Limousin mobilisé sur les nanoparticules, 4 décembre 2012
- ANSES, Toxicité et écotoxicité des nanotubes de carbone - Note d'actualité, État de l'art 2011-2012, novembre 2012
- Raphael Chevallier (Direccte PACA), Les nanotechnologies et la réglementation applicable en santé au travail, diaporama présenté à la Société de Médecine du travail de Marseille, novembre 2012
- Daniel Bloch (CEA), Nanomatériaux et santé au travail, diaporama présenté à la Société de Médecine du travail de Marseille, novembre 2012
- INERIS, NanoCert, Référentiel de certification pour la sécurité des personnes au poste de travail en présence de nanoparticules, 2012
- CISME, Enquête Nanoparticules, 2012 :
- Questionnaire permettant d'identifier les nanoparticules, les situations potentiellement dangereuses et les moyens de prévention mis en place
- Guide d'utilisation des questionnaires
- Direccte Limousin, Nanomatériaux, nanotechnologies, mégarisques ?, 11 juillet 2012
- ANSES, Avis sur "l'évaluation des risques liés au GRAPHISTRENGTH C100 réalisée dans le cadre du programme Génésis", (nanotubes de carbone), avril 2012
- CNRS, Service Prévention et Sécurité, Nanomatériaux - Etat des connaissances, Risques & Prévention, 24 janvier 2012
- CEA, INERIS, INRS, Recommandations en matière de caractérisation des potentiels d'émission et d'exposition professionnelle aux aérosols lors d'opérations mettant en oeuvre des nanomatériaux - Guide méthodologique, décembre 2011
- Ministères du travail français, belge et hollandais, A seminar on policy, practice and the role of public authorities in dealing with uncertain risks, Bruxelles, novembre 2011
- Institut national de veille sanitaire (InVS), Éléments de faisabilité pour un dispositif de surveillance épidémiologique des travailleurs exposés aux nanomatériaux intentionnellement produits, O. Boutou-Kempf, mars 2011
- INRS, Enquête sur l'utilisation industrielle des nano-objets : difficulté d'identification par les établissements, Honnert B. et Grzebyk M., Hygiène et sécurité du travail, Note documentaire, 2340, 1er trimestre 2011
- ANSES, Outil de gestion graduée des risques liés aux nanomatériaux, janvier 2011
- INRS, Surveillance médicale des travailleurs exposés à des nanomatériaux : les enseignements du congrès de Keystone, Malard S. et Radauceanu A., Documents pour le médecin du travail, 124, 489-49, 4ème trimestre 2010
- DGT, ministère du travail, Plan Santé au travail 2010-2014 (PST2), octobre 2010
- CEA, Précautions au poste de travail, NanoSmile, cartoon court et pédagogique, avril 2010
- Afsset, Évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et pour l'environnement, mars 2010
- INRS, Repérage des salariés potentiellement exposés aux nanoparticules. Appel à participation, Documents pour le médecin du travail, n°122, 2010
- ENSOSP, Les nanomatériaux : enjeux, risques et éléments de réflexion sur la réponse opérationnelle des sapeurs-pompiers, 2010
- CRAM Alsace-Moselle, Nano-objets, nanomatériaux - une démarche d'investigation en Alsace-Moselle, décembre 2009
- Institut de Recherche en Santé Publique (IReSP), Risques pour la santé des nanotechnologies, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, Octobre 2009
- Ministère de la santé, chapitre sur L'exposition des travailleurs du Dossier du Maître d'ouvrage du débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, 2009
- Ministère du travail, page nanomatériaux du site "Travailler mieux", dont les données datent pour la majorité de 2009
- HCSP, Avis relatif à la sécurité des travailleurs lors de l'exposition aux nanotubes de carbone, Saisine du 16 juin 2008 du directeur général de la Santé, 7 janvier 2009.
- INERIS, L'explosion des nanopoudres, septembre 2008
- Afsset, Les nanomatériaux, Sécurité au travail, mai 2008
- INRS, Production et utilisation industrielle des particules nanostructurées, Honnert B. et Vincent R., Hygiène et sécurité du travail, Note documentaire 2277, 2007
- INRS, Nanoparticules : Un enjeu majeur pour la santé au travail ?, EDP sciences, 2007
- Comité de la Prévention et de la Précaution (CPP), Ministère de l'Ecologie, Nanotechnologies, nanoparticules : quels dangers ? quels risques ?, mai 2006
- En Europe :
- BAuA (Allemagne), Technical Rules for Hazardous Substances - Activities with nanomaterials, TRGS 527, janvier 2020
- OSHA (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail), Nanomaterials: understanding and managing the risks, octobre 2018
- Agence européenne des produits chimiques (ECHA), Literature study on the uses and risks of nanomaterials as pigments in the European Union, septembre 2018
- OSHA (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail), E-fact 72 : Outils de gestion des nanomatériaux sur le lieu de travail et mesures de prévention, novembre 2015
- Institut fédéral pour la sécurité et la santé au travail (BAuA) (Allemagne) et NanoValid, Safe handling of nano materials and other advanced materials at workplaces, juillet 2015
- Commission européenne :
- Guide à l'intention des travailleurs : Working Safely with Manufactured Nanomaterials, Guidance for Workers, novembre 2014
- Guide à l'intention des dirigeants et préventeurs : Guidance on the protection of the health and safety of workers from the potential risks related to nanomaterials at work, Guidance for employers and health and safety practitioners, novembre 2014
- Institut universitaire romand de Santé au Travail (Suisse), Supports de formation relative au travail avec des nanomatériaux, janvier 2014
- Office fédéral de la santé publique (OFSP), Suisse, Instructions concernant l'usage de la grille de précaution pour les nanomatériaux synthétiques, janvier 2014
- Handbook of Nanosafety, Measurement, Exposure and Toxicology, ed. by Ulla Vogel & Kai Savolainen & Qinglan Wu & Martie van Tongeren & Derk Brouwer & Markus Berges, 2014
- FIOH (Finlande), Evaluation of the health effects of carbon nanotubes, octobre 2013
- OSHA (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail), Gestion des nanomatériaux sur le lieu de travail, juin 2013 :
- E-fact 72: Tools for the management of nanomaterials in the workplace and prevention measures, juin 2013
- E-fact 73: Nanomatériaux dans le secteur des soins de santé: les risques professionnels et leur prévention, juin 2013
- E-fact 74: Nanomatériaux dans le secteur de la maintenance: les risques professionnels et leur prévention, juin 2013
- Nanotechnologies dans le secteur de l'ameublement - état des lieux 2012, mars 2013
- Safenano (Royaume-Uni), Safety Data Sheets for nanomaterials, avril 2013
- Health & Safety Executive (HSE) (Royaume-Uni), Rubrique internet dédiée aux aspects sanitaires des nanomatériaux au travail
- OSHA (Europe), Workplace Exposure to Nanomaterials, European Agency for Safety and Health at Work, 2009
- Institut fédéral pour la sécurité et la santé au travail (BAuA) (Allemagne), rubrique dédiée aux nanotechnogies, avec notamment le rapport Guidance for handling and use of nanomaterials at the workplace, 2007 (une mise à jour a été publiée en 2012, mais disponible en Allemand uniquement ici).
- Ailleurs dans le monde
- NIOSH (USA), Are There Nano- and Microplastics in the Workplace?, Murashov V et al., février 2020
- ACS, Working Safely with Nanomaterials in the Laboratory, 16 mai 2019
- OMS, Lignes directrices de l'OMS pour la protection des travailleurs contre les risques potentiels des nanomatériaux manufacturés, mars 2019
- CDC (NIOSH USA), Continuing to protect the nanotechnology workforce: NIOSH nanotechnology research plan for 2018–2025, janvier 2019
- Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, La nanotechnologie et la santé, cours en ligne (30 minutes), octobre 2018
- CDC (NIOSH USA) :
- Workplace Design Solutions: Protecting Workers during the Handling of Nanomaterials, mars 2018
- Workplace Design Solutions: Protecting Workers during Nanomaterial Reactor Operations, mars 2018
- Workplace Design Solutions: Protecting Workers during Intermediate and Downstream Processing of Nanomaterials, mars 2018
- Controlling Health Hazards When Working with Nanomaterials: Questions to Ask Before You Start, février 2018
- Organisation mondiale de la santé (OMS), WHO guidelines on protecting workers from potential risks of manufactured nanomaterials, 2017
- IRSST, Mesure de l'efficacité des gants de protection contre les nanoparticules dans des conditions simulant leur utilisation en milieu de travail, rapport R-933, octobre 2016
- CDC (NIOSH USA), Building a Safety Program to Protect the Nanotechnology Workforce: A Guide for Small to Medium-Sized Enterprises, avril 2016
- Occupational Health Branch (OHB), California Department of Public Health, Nanomaterials in Construction and Other Jobs, Occupational Health Watch, janvier 2016
- CDC (NIOSH USA), Health Effects of Occupational Exposure to Silver Nanomaterials, External Review Draft - Current Intelligence Bulletin, décembre 2015
- OMS, Des lignes directrices sur les nanomatériaux et la santé des travailleurs sont en cours de préparation et devaient être publiées d'ici la fin 2015
- University of Los Andes (Columbie), Nano Risk App, novembre 2015
- NIOSH (USA), Epidemiologic studies of U.S. workers handling carbon nanotubes: the interface between exposure and health, Schubauer-Berigan MK et al., diaporama présenté à l'atelier "Quantifying Exposure to Engineered Nanomaterials Workshop", juillet 2015
- IRSST (Canada), Approche intégrée pour une conception et une manipulation sécuritaires des nanomatériaux - Un programme basé sur une concertation entre l'industrie et des évaluateurs des risques sanitaires, mai 2015
- NIOSH et al. (USA), The GoodNanoGuide, an Internet-based collaboration platform specially designed to enhance the ability of experts to exchange ideas on how best to handle nanomaterials in an occupational setting
- IRSST (Canada), Nanomatériaux - Guide de bonnes pratiques favorisant la gestion des risques en milieu de travail, 2e édition, août 2014
- IRSST (Canada), Mesure, contrôle et caractérisation des nanoparticules - Procédure appliquée à l'usinage et au frottement mécanique, Rapport R-814, mai 2014
- IRSST (Canada), Revue et analyse critique de la littérature scientifique portant sur l'évaluation de l'exposition professionnelle aux nanomatériaux en milieu de travail, projet de recheche réalisé en 2013-2014, terminé et qui devrait donner lieu à un rapport destiné à l'OMS
- Nanomaterials Safety, G. Miller, F. Plummer, and E. Asmatulu, Department of Environmental Health and Safety, Wichita State University, 25 avril 2014
- IRSST (Canada), Nanoparticules synthétiques - Gestion adaptative des risques à la santé et à la sécurité des travailleurs, décembre 2013
- NIOSH (Etats-Unis), Protecting the Nanotechnology Workforce NIOSH Nanotechnology Research and Guidance Strategic Plan, 2013-2016, décembre 2013
- NIOSH (Etats-Unis), Current Strategies for Engineering Controls in Nanomaterial Production and Downstream Handling Processes, novembre 2013
- Safe Work Australia, Safety Hazards of Engineered Nanomaterials, Information sheet, mai 2013
- OSHA (Etats-Unis), Working Safely with Nanomaterials, Fact Sheet, avril 2013
- IRSST (Canada), Développement d'une procédure de mesure de l'efficacité des filtres d'appareils de protection respiratoire N95 contre les nanoparticules, avril 2013
- NIOSH (Etats-Unis), Occupational Exposure to Carbon Nanotubes and Nanofibers, Current Intelligence Bulletin, 65, avril 2013
- IRSST (Canada), Développement d'une méthode de mesure de la pénétration des nanoparticules à travers les matériaux de gants de protection dans des conditions simulant l'utilisation en milieu de travail, 2012
- IRSST (Canada), Caractérisation et contrôle de l'exposition professionnelle aux nanoparticules et particules ultrafines, 2012
- NIOSH (Etats-Unis), Pratiques générales de prévention des risques dans le cadre du travail avec des nanomatériaux manufacturés dans les laboratoires de recherche, mai 2012
- VCI et BAuA (Allemagne), Empfehlung für die Gefährdungsbeurteilung bei Tätigkeiten mit Nanomaterialien am Arbeitsplatz, mai 2012
- NIOSH (Etats-Unis), Occupational Exposure to Titanium Dioxide, Current Intelligence Bulletin, 63, 2011
- IRSST (Canada), Les nanoparticules de synthèse - Connaissances actuelles sur les risques et les mesures de prévention en SST, mai 2010
- OIT, "Promouvoir des emplois sûrs et sains: Programme de l'OIT sur la sécurité et la santé au travail et sur l'environnement (Safework)", in Travail, n°63, août 2008
- IRSST (Canada), Guide de bonnes pratiques favorisant la gestion des risques reliés aux nanoparticules de synthèse, avril 2008
- IRSST (Canada), Les effets sur la santé reliés aux nanoparticules, avril 2008
- Commission européenne, Recommandation concernant un code de bonne conduite pour une recherche responsable en nanosciences et nanotechnologies, février 2008
- OSHA (Etats-Unis), Introduction to Nanomaterials and Occupational Safety and Health, Manual, Rice University, 2008
- BAuA et VCI (Allemagne), Guidance for Handling and Use of Nanomaterials at the Workplace, août 2007
Organisations syndicales et associations
- En France
- FGMM (CFDT), Nanotechnologie, une nouveauté pas si anodine, vidéo Youtube, 5 octobre 2020
- Avicenn pour Agir Magazine, Dossier spécial "Les nanoparticules", n°75, mars-avril 2018
- Avicenn, Nanomatériaux et risques pour la santé et l'environnement - Soyons Vigilants !, éditions Yves Michel, février 2016
- Avicenn, mise en ligne de la rubrique Nano et Santé au travail sur le site veillenanos.fr, juillet 2015
- CFDT, Nanotechnologies, L'exigence d'un développement responsable, novembre 2013
- CFDT, Nanotechnologies et développement responsable, 26 novembre 2013
- Gérald Hayotte, Nanotechnologies : entre utile et futile..., Apeska, octobre 2012
- CFTC, Santé au travail, les nanotechnologies, décembre 2010
- FO, Maîtriser les risques pour les salariés, la population et l'environnement, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, janvier 2010
- CFE-CGC, Les nanotechnologies : un nouveau saut technologique qui va révolutionner la production de biens et de services, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, Novembre 2009
- UNSA, Nanotechnologies : définir tous les enjeux pour mieux répondre aux attentes et aux risques éventuels, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, Novembre 2009
- CFDT, Il est temps que le débat s'engage, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, octobre 2009
- CFTC, Nanotechnologies : Un formidable espoir, de grandes inquiétudes, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, octobre 2009
- CFDT, Nanotechnologies : Santé et travail, Point de vue du SPEA Grenoble CFDT et de l'URI Rhône-Alpes CFDT, janvier 2007
- Ailleurs dans le monde
- ETUI, Etui makes regulatory proposals for nanomaterials in the EU, septembre 2018
- ETUI, EU Observatory for Nanomaterials: a constructive view on future regulation, 2017
- ETUI, Nano? Help your safety representative answer these questions..., 2016
- ETUI, Infographic: Working with nano? What do you need to know and who to talk to? , 2016
- ETUI, Nanomaterials at work : where could you be exposed ?, 2016
- ISTAS-CCOO (Espagne), La prevención de riesgos en los lugares de trabago : Guía para una intervención sindacal, novembre 2013
- Aída Maria Ponce Del Castillo (ETUI), Les nanomatériaux sur le lieu de travail, Quels enjeux pour la santé des travailleurs ?, mai 2013
- IndustriAll European Trade Union, Position sur les nanomatériaux dans REACH et les fiches de données de sécurité, mai 2013
- CSIRO (Australie), Investigating the emissions of nanomaterials from composites and other solid articles during machining processes, mars 2013
- Confédération syndicale néerlandaise (FNV), Working safely with engineered nanomaterials and nanoproducts - A guide for employers and employees, Pays-Bas, août 2012. (La première version date de mai 2011)
- FGTB (Belgique), Santé au travail: Principe de précaution pour les nanomatériaux, Brussels, 2012
- ETUC / CES, 2ème Résolution de la CES sur les nanotechnologies et les nanomatériaux, décembre 2010
- ETUC / CES, Résolution de la CES sur les nanotechnologies et les nanomatériaux, juin 2008
- ISTAS-CCOO (Espagne), Medidas preventivas y de control para nanopartículas y nanomateriales, 2008
Publications et travaux académiques
- Chami K et al., Les nanomatériaux manufacturés dans l’environnement professionnel : un aperçu de l’état de l’art, Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement, janvier 2021
- Bessa MJ et al., Nanoparticle exposure and hazard in the ceramic industry: an overview of potential sources, toxicity and health effects, Environmental Research, 184, mai 2020
- Weight of epidemiological evidence for titanium dioxide risk assessment: current state and further needs, Guseva Canu I et al., Journal of Exposure Science & Environmental Epidemiology, 2019
- Schulte PA et al., Current state of knowledge on the health effects of engineered nanomaterials in workers: a systematic review of human studies and epidemiological investigations, Scand J Work Environ Health., 1;45(3):217-23, mai 2019
- [...]
- Mihalache R et al., Occupational exposure limits for manufactured nanomaterials, a systematic review, Nanotoxicology, 11(1), janvier 2017
- Armstead AL, Li B, Nanotoxicity: emerging concerns regarding nanomaterial safety and occupational hard metal (WC-Co) nanoparticle exposure, 11 : 6421 - 6433, décembre 2016
- Mellin P et al., Nano-sized by-products from metal 3D printing, composite manufacturing and fabric production, Journal of Cleaner Production, 139 : 1224-1233, décembre 2016
- Oosterwijka MTT et al., Proposal for a Risk Banding Framework for Inhaled Low Aspect Ratio Nanoparticles based on Physicochemical Properties, Nanotoxicology, 2016
- Pelclova D et al., Markers of oxidative damage of nucleic acids and proteins among workers exposed to TiO2 (nano) particles, Occup Environ Med, 73:110-118, 2016
- Pelclova et al., Markers of oxidative damage of nucleic acids and proteins among workers exposed to TiO2 (nano) particles, Occupational and Environmental Medicine, 73 (2): 110, 2016
- Projet Nano SSL-DTS 2014-2015 : Nanotechnologie, santé sécurité au travail et division du travail scientifique - projet PEPS conjoint CNRS-ISIS (Université Paris Saclay), avec Eric Drais (INRS), Joëlle Evans (HEC), Audrey Couyere (UVSQ, Dante) et Susan Silbey (MIT), coordination : Jérôme Pelisse (UVSQ)
- Karim ME et al., Too enthusiastic to care for safety: Present status and recent developments of nanosafety in ASEAN countries, Technological Forecasting and Social Change, 92 : 168-181, mars 2015
- Spruit SL, Choosing between precautions for nanoparticles in the workplace: complementing the precautionary principle with caring, Journal of Risk Research, 2015
- Murashova V & Howard J, Risks to Health Care Workers from Nano-Enabled Medical Products, Journal of Occupational and Environmental Hygiene, 12(6), 2015
- Heitbrink WA et al., Exposure Controls for Nanomaterials at Three Manufacturing Sites, J Occup Environ Hyg, juin 2014
- Workshop report: Strategies for setting occupational exposure limits for engineered nanomaterials, Gordon SC et al., Regulatory Toxicology and Pharmacology, 68(3) : 305-311, avril 2014
- ANSES, Nanoparticules - maîtrise de l'exposition : concepts et réalisations, Bulletin de veille scientifique (BVS), mars 2014
- The Lowell Center for Sustainable Production, Precarious Promise: A Case Study of Engineered Carbon Nanotubes, University of Massachusetts Lowell, mars 2014
- Honnert B and Grzebyk M, Manufactured nano-objects: An occupational survey in five industries in France, Ann Occup Hyg, 58:121-35, janvier 2014 (un résumé en français est gratuitement disponible dans l'article Exposition aux nanoparticules en milieu industriel : difficulté de la prévention du Bulletin de veille scientifique (BVS) de l'ANSES, mars 2014
- R. Kyung-Taek et al, Oxidative DNA Damage from Nanoparticle Exposure and Its Application to Workers' Health: A Literature Review, Safety and Health at Work, 4(4), 177-186, décembre 2013
- P. A. Schulte et al, Occupational safety and health criteria for responsible development of nanotechnology, Journal of Nanoparticle Research, décembre 2013
- Hui-Yi Liao et al., Six-month follow-up study of health markers of nanomaterials among workers handling engineered nanomaterials, Nanotoxicology, décembre 2013
- Debia M, Beaudry C, Métrologie des nanoparticules : de nouvelles avancées ?, Bulletin de veille scientifique (BVS), ANSES, décembre 2013
- P. Chaskiel, Syndicalisme et nanotechnologies. De l'espace des relations professionnelles à l'espace public des risques, Sociologie du Travail, 55(4) : 454-474, octobre-décembre 2013
- C. Baert, L. Novack, D. Lison, Exposition professionnelle aux nanoparticules et protection cutanée, Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement, 74(5), 488498, novembre 2013
- A.M. Ponce Del Castillo, The European and Member States' Approaches to Regulating Nanomaterials: Two Levels of Governance, Nanoethics,1-11, octobre 2013
- P.T. O'Shaughnessy, Occupational health risk to nanoparticulate exposure, Environ. Sci.: Processes Impacts,15, 49-62, 2013
- N. Dedessus-Le-Moustier et E. Drais, "La place des relations collectives dans la protection de la santé des salariés exposés aux nanomatériaux : défis pratiques et questions nouvelles", in Des nanotechnologies aux technologies émergentes, La régulation en perspectives, Editions Larcier, janvier 2013
- C.D. Engeman et al., Governance implications of nanomaterials companies' inconsistent risk perceptions and safety practices, Journal of Nanoparticle Research, 14 (3), 1-12, février 2012
- M Doucet, L'obligation de sécurité de l'employeur et les nanomatériaux, Journal international de Bioéthique, 1(22) : 173 - 184, 2011
- J.A. Conti et al., Health and safety practices in the nanomaterials workplace: results from an international survey, Environmental Science & Technology, 42 (9), 3155-3162, 2008
- Nanotechnologies: Hopes and uncertainties around a new revolution, HesaMag, n°1, automne-hiver 2009
Industries, Organisations professionnelles / patronales, Prestataires de service spécialisés
- En France :
- Allizé Plasturgie - Polyvia, "Prévenir les risques liés aux nanomatériaux manufacturés", Plastilien, septembre 2020
- C. Fresnay (Thalès Group), Nanomatériaux et Moyens de prévention dans des activités de recherche, QuarksSafetyDay 2018, avril 2018 (vidéo)
- OPPBTP, Nanomatériaux et BTP, décembre 2017
- Saint-Gobain, Code de conduite (élaboré conjointement par les filières EHS, Médicales et Recherche et Développement) : il définit le cadre au sein duquel les équipes de Saint-Gobain, notamment en R & D, doivent utiliser les nanomatériaux (en cours de révision)
- D. Bloch, Nanotechnologies, nanomatériaux, nanoparticules - Les risques pour la santé (diaporama), 24 octobre 2013
- FEBEA, Guide de bonnes pratiques - Prévention des risques liés à la mise en oeuvre des nanomatériaux, accessible uniquement aux adhérents de la FEBEA, juillet 2012
- MEDEF, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, octobre 2009
- Entreprises pour l'Environnement, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, octobre 2009
- UIC, cahier d'acteur pour le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, octobre 2009
- UIC, Guide de bonnes pratiques - Nanomatériaux et HSE, mars 2009
- Ailleurs dans le monde :
- NIA, Nanomaterials Safety & EHS/OHS Policy
- NanoTox (Etats-Unis)
- Consortium NanoSafePack : Meilleures pratiques pour le maniement et l'utilisation en toute sécurité des nanoparticules dans l'industrie de l'emballage - Mini-Guide, 2014
- ISO TC 229, Nanotechnologies -- Gestion du risque professionnel appliquée aux nanomatériaux manufacturés -- Partie 2: Utilisation de l'approche par bandes de dangers, janvier 2014
- RISS, Guide to measuring airborne carbon nanotubes in workplaces, National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (Japon), octobre 2013
- CEPE (Conseil Européen de l'industrie des Peintures, des Encres d'imprimerie et des couleurs d'art), Guidance for the Handling of engineered Nano-Objects in the Workplace, mai 2013
- BASF, Nanotechnology Code of Conduct
- CEFIC, Responsible Production and Use of Nanomaterials, Implementing Responsible Care®, 2nd Edition, janvier 2012
Média
En français :
- Santé & Travail, Nanomatériaux : les industriels font de la résistance, 2 septembre 2019
- Santé & Travail, Les lobbies à la manœuvre sur le dioxyde de titane, avril 2019
- Santé & Travail, Dioxyde de titane : "L'Europe va-t-elle céder aux lobbies ?", avril 2019
- Agir Magazine, Dossier spécial "Les nanoparticules", n°75, mars-avril 2018
- France Info, Les nanoparticules dangereuses pour les travailleurs qui les côtoient, C'est mon boulot, 12 janvier 2017
- Santé & Travail, Nanomatériaux : un effet fibrosant sur le poumon, 3 janvier 2017
- Bien dans mon travail, Comprendre les nanomatériaux, les risques et les enjeux : interview d'Avicenn, 23 novembre 2016
- Reporterre, Nanoparticules : les travailleurs sont les premiers exposés, 17 juin 2016
- Les Zindigné(e)s, Nanotech', la commercialisation progresse, la vigilance patine , n°36, juin 2016
- Travail & Sécurité, Nanomatériaux manufacturés - Quels effets sur la santé ?, n°758, février 2015
- AtouSanté, Nanomatériaux : obligations des employeurs, 7 octobre 2014
- Officiel Prévention, La prévention des risques professionnels des nanomatériaux, mai 2013
- L'Usine nouvelle, Santé au travail : Infiniment petits, mais pas sans risques, avril 2013
- Basta, Nanotechnologies : « Eviter que l'histoire de l'amiante ne se répète », Agnès Rousseau, 25 mai 2010
Ailleurs dans le monde :
- Prevecion integral, Primera sentencia en Europa sobre exposición a nanopartículas, 15 décembre 2017 (Una juez de Pamplona decide, en una sentencia admirable, que un trasplantado de riñón es especialmente sensible a las nanopartículas)
- Fiche initialement créée en octobre 2013
NanoscoopeRencontreInterAssoSyndic2016
Rencontre interassociative et syndicale sur les nanomatériaux et nanotechnologies
Lille, 4 octobre 2016

Événement organisé dans le cadre de NANOSCOOPE, projet chercheurs-citoyens soutenu par la Région Hauts de France (partenaires ICAM de Lille, IEMN, Avicenn).
Sommaire
- Contexte
- Rencontre interassociative et syndicale le 4 octobre 2016 à Lille
- Programme de la journée
- L'essentiel à retenir
- Compte rendu des interventions
Contexte
Six ans après le débat public national sur les nanotechnologies de 2009-2010, le développement des nanomatériaux et nanotechnologies est encore en manque d'une régulation efficace.
La société civile a besoin de se retrouver pour échanger sur la connaissance et l'évaluation des innovations issues des nanotechnologies, l'opportunité des nano-produits et les garde-fous nécessaires face aux risques des nano-substances tant pour l'homme que pour l'environnement. Associations et syndicats ont un rôle à jouer afin d'aider à une appréhension collective de ces questions et de faire prévaloir l'application du principe de précaution.
Depuis 2010, des avancées ont été réalisées telles que la mise en uvre de la déclaration obligatoire des nano-substances inscrite dans la loi française, des décisions concernant l'étiquetage de certains nano-produits au niveau européen, des réflexions autour des modalités de l'adaptation de Reach aux nano-substances, etc. Parallèlement différentes catégories d'acteurs se sont exprimées et positionnées autour des nanomatériaux et nanotechnologies. Mais alors que le débat lui-même ne bénéficie plus d'arènes grand public dédiées et s'inscrivant dans la durée, il semble aujourd'hui crucial pour la société civile de se (re)mobiliser, de dialoguer, de partager les informations, de confronter les points de vue des différentes acteurs associatifs et syndicaux, afin que chacun puisse, s'il le souhaite, formuler des recommandations face aux évolutions des régulations, des connaissances et des pratiques dans le domaine complexe des nanomatériaux et nanotechnologies.
Rencontre interassociative et syndicale le 4 octobre 2016 à Lille

Porté en premier lieu par l'association AVICENN membre de NANOSCOOPE, le projet s'est appuyé sur un comité d'organisation qui en a défini le cadrage et le déroulé de façon à favoriser à la fois le dialogue entre acteurs associatifs et syndicaux et l'information plus large des citoyens. Outre les représentants de Nanoscoope et d’Avicenn, ce comité est composé de membres d'Agir pour l'environnement (APE), du Collectif citoyen nanotechnologies du plateau de Saclay, de la CFDT, de CIEL, du C2DS, de France Nature Environnement (FNE), de Sciences citoyennes et de Women in Europe for a common future (WECF).
Programme de la journée
Matin
- 9h30 : Accueil à la Maison Régionale de l'Environnement et des Solidarités de Lille
- 10h : Introduction et présentation du projet Nanoscoope et de la rencontre interassociative par Fernand Doridot (ICAM de Lille)
- 10h : Nanotechnologies : Enjeux sociétaux, risques, réglementations et actions de la société civile par Mathilde Detcheverry (AVICENN)
- 11h : Nanotechnologies : Enjeux de recherche par Alexis Vlandas (chercheur en nanotechnologies à l'IEMN, Villeneuve d'Ascq)
- 11h30 : Nanotechnologies et réalités industrielles : l'exemple de la filière textile, par Eric Devaux (directeur de l'ENSAIT)
Après-midi :
- 13h30 - 15h30 : Sessions animées par les experts associatifs
- 1. Impacts des nanomatériaux sur la santé, par Olivier Toma (C2DS)
- 2. Produits de consommation et environnement, par Marie-France Corre (WECF)
- 3. Produits alimentaires et nanomatériaux, par Magali Ringoot (Agir Pour l'Environnement)
- 4. Nanotechnologies et santé au travail, par Gérald Hayotte (CFDT)
- 5. Nanotechnologies et questions d'éthique, Science et citoyens par Simone Cassette (Collectif citoyen Nanotechnologies du Plateau de Saclay)
- 15h30 - 17h : Discussion générale et conclusion, propositions d'actions collectives par Fernand Doridot (ICAM de Lille)
Avec notamment la participation de David Azoulay (CIEL), Nicolas Buriez (Nord Nature Environnement), Simone Cassette (Collectif Citoyen Nano Saclay), Marie-France Corre (WECF), Mathilde Detcheverry et Danielle Lanquetuit (AVICENN), Fernand Doridot (ICAM de Lille), Gérald Hayotte (CFDT), Aude Lapprand (Fondation Sciences Citoyennes), Charlotte Lepitre (France Nature Environnement), Magali Ringoot (Agir pour l'environnement), Olivier Toma (C2DS), Ian Illuminato (Amis de la Terre USA).
NB : Le projet NANOSCOOPE est un projet de type « chercheurs-citoyens » financé par la Région Nord Pas de Calais de novembre 2013 à mars 2017 : http://nanoscoope.iemn.univ-lille1.fr Les partenaires en sont l'ICAM de Lille, l'IEMN, et l'association AVICENN. Le projet consiste en l'organisation d'évènements multi-acteurs autour des enjeux du développement des nanomatériaux et nanotechnologies. L'événement ici visé vise à honorer l'ambition de mobilisation de la société civile portée par le projet, et bénéficie d'un portage particulier par AVICENN, partenaire associatif du projet.
L'essentiel à retenir
Une quarantaine de personnes ont participé.
Compte-rendu vidéo 6 minutes :
Compte rendu des interventions
- Introduction à la journée, par Fernand Doridot (ICAM de Lille, coordinateur du projet NANOSCOOPE)
Le projet Nanoscoope, qui court de novembre 2013 à mars 2017, est un projet de type « chercheurs-citoyens » soutenu par la Région Hauts-de-France. Il organise des évènements multi-acteurs sur les différents enjeux du développement des nanotechnologies, dans l’objectif général de documenter l’équation « bénéfices/risques » des nanotechnologies et de promouvoir les nécessaires fédérations d’acteurs travaillant sur ces questions. Les évènements qui se sont succédés depuis novembre 2013 (et dont le détail est disponible sur le site internet du projet) ont permis notamment d’aborder des questions de définition, de procédés, d’applications, de risques sanitaires et environnementaux propres au développement des nanotechnologies, et également des questions d’éthique auxquelles une journée entière a été consacrée en mai 2016. La société civile, bien que systématiquement invitée et présente à ces évènements, a néanmoins souffert d’un manque de représentation. Il a donc semblé nécessaire d’opérer un « retour au citoyen » dans le cadre du projet Nanoscoope. C’est tout l’objet de la présente journée, qui vise avant tout à informer la société civile et ses représentants des enjeux des développements en cours, et à recueillir leurs préoccupations, requêtes et propositions quant à la gouvernance de ces nouvelles technologies. Cette journée est donc pensée comme organisée par le monde associatif et syndical à destination de la société civile et de sa mobilisation. Elle vise également l’objectif d’une plus grande fédération du monde inter-associatif et syndical autour de revendications partagées et de messages clairs, dont le besoin se fait sentir chaque jour davantage dans le dialogue avec les autres parties prenantes (pouvoirs publics, instances de régulation, chercheurs, industriels, etc.). La journée est ainsi pensée comme alternant des temps d’information générale, d’approfondissement de thèmes particuliers, et de discussion collective, et deux chercheurs ont accepté d’y prêter leur concours. Indépendamment des échanges auxquelles elle donnera lieu, on espère ainsi qu’elle oeuvrera au bénéfice d’un développement des nanotechnologies responsable, sûr, durable, et à l’opportunité socialement partagée.
- Enjeux de recherche, par Alexis Vlandas (IEMN)
La recherche a mis en évidence les propriétés spécifiques à la nano-échelle. Les chercheurs s'y intéressent notamment pour des applications environnementales (capteurs de pollution par exemple) ou médicales (laboratoires sur puces pour diagnostiquer des maladies, élucidation de certains mécanismes de cancers, médicaments par exemple).
En fractionnant la matière, on obtient plus de surface par volume, avec des propriétés nouvelles (plus de réactivité) à la taille nanométrique, et notamment plus de possibilités de calcul par unités de surface (pour les téléphones portables, ordinateurs, ...).
On distingue communément deux types approches permettant de fabriquer des objets nanométriques :
- de haut en bas (top-down) : il s'agit d'enlever de la matière (sur une plaque de silicium par exemple) pour structurer sa surface de l'ordre du micro ou nanomètre (ex : objet présent dans les voitures pour déclencher l'air-bag au moment d'une collision).
- du bas vers le haut (bottom-up) : il s'agit d'agglomérer des éléments nanométriques (ex : en imagerie médicale, des biomarqueurs sont fabriqués en positionnant de petites particules d'or sur un brin d'ADN avec une précision de 2 nanomètres, afin d'obtenir des propriétés optiques extrêmement intéressantes).
Les nanos sont la première révolution scientifique à l'ère de la science "globalisée" ; le chercheur ne travaille plus de façon isolée, mais dans un continuum d'autres laboratoires dans le monde avec une industrialisation de plus en plus rapide, dans un contexte d'accélération technologique. La science est "utilisée" de façon croissante à des fins d'innovation, avec une part de plus plus importante des financements octroyée à la recherche appliquée et une pression accrue pour déposer des brevets et obtenir des débouchés commerciaux.
Cependant, le chercheur est aussi citoyen et doit intégrer l'éthique à toutes les étapes de la recherche et du développement :
- Ne pas se prêter à la fraude ni au conflit d'intérêt
- Ne pas faire de sur-promesses pour lever de l'argent (« demain grâce à telle nanotechnologie, les aveugles vont voir et les enfants d'Afrique manger à leur faim » !)
- Exercer le devoir d'alerte
- Se poser la question de l'orientation, du sens de sa recherche, de l'objectif final
- S'interroger en amont sur la pertinence de l'expérimentation par rapport aux situations réelles. (Les chercheurs, censés être bien protégés en laboratoire, ne sont pas exposés aux nanoparticules qu'ils fabriquent ou manipulent, mais tout un chacun est exposé via les crème solaires, l'alimentation, etc.). Il faut concevoir des modèles d'exposition réalistes représentatifs du produit final utilisé ou ingéré et de son devenir.
Le chercheur n'est pas mieux placé que le citoyen non chercheur pour juger de l'apport de la science aux questions réelles mais il doit faire des efforts pour limiter les effets indésirables. Même si le chercheur n'est pas celui qui met le produit sur le marché, il a une marge de manoeuvre en amont pour concevoir des produits robustes et non dangereux lors de leur utilisation et de leur fin de vie.
Hors de leur champ d'expertise très spécifique, les chercheurs sont aussi des citoyens comme les autres, leurs connaissances sont limitées. Bien des technologies apparaissent comme neutres au début sur le plan de l'éthique scientifique. Comme le nucléaire qui sert en radiothérapie et à faire des bombes, l'orientation des recherches et des technologies relève de choix non seulement techniques, mais aussi de choix politiques, de choix de société.
- Nanotechnologies et réalités industrielles - L'exemple de la filière textile, par Eric Devaux (ENSAIT)
L'investissement pour la transformation des fibres synthétiques a débuté en 1990, au moment où les nanotechnologies commençaient à apparaître comme des solutions potentielles pour de multiples usages (textiles antibactériens ou anti feu). Il n'existait alors pas de textiles avec des nanoparticules, mais l'idée d'insérer ou de déposer en surface des fibres des nanoparticules ou des nanoobjets (~1000 fois plus petits que la fibre) offrait des perspectives très intéressantes pour conserver la souplesse et la résistance des fibres, leur conférer des propriétés fonctionnelles sans les abîmer (des micro capsules plus grosses (5 microns), dans une fibre de 20 microns peuvent en effet fragiliser la fibre).
Pour pouvoir mener à bien leurs projets et trouver des financements, les chercheurs ont dû longtemps, au niveau européen notamment, mettre le mot "nano" dans les acronymes de leurs projets. Ensuite la mode a été au "bio", puis "nanobio". Le tout sans exigence particulière ; les chercheurs revendiquaient des propriétés nouvelles comme la tenue mécanique des textiles, la résistance au feu ; les projets étaient acceptés, puis menés jusqu'à des publications et des brevets.
Ce n'est que dans un deuxième temps qu'il a été demandé aux chercheurs d'intégrer des volets toxicologiques dans leurs projets. Nous avons travaillé avec des partenaires européens sur les impacts possibles de ces nanoparticules (et les textiles qui les contiennent) sur l'environnement. Actuellement ce sont plutôt les aspects de recyclage qui doivent être documentés dans les projets.
En quinze ans, les questions se sont transformées : le coût de 10000 € le kilo de nanotubes de carbone posait problème pour l'intégration dans des textiles. Aujourd'hui, le coût est moindre mais les questions de recyclage et toxicologie sont plus importantes.
Les aspects des multiples formes, tailles, natures chimiques rendent les réponses complexes. Le panel des nano-objets est colossal et vouloir étudier les impacts un par un est terriblement compliqué.
Au début, les nanotubes de carbone étaient considérés comme du graphite inoffensif. Jusqu'à un article dans Le Monde en 2008 titrant « les nanotubes de carbone sont le prochain scandale sanitaire comme l'amiante ». On sait désormais que les NTC ne sont pas tous aussi dangereux, leurs formes notamment influent sur leur toxicité. Ce cas illustre la diversité des facteurs qui déterminent les impacts sur l'environnement.
Cette grande complexité n'empêche pas que le principe de précaution s'impose, et nous travaillons aujourd'hui avec un maximum de prudence, dans un environnement parfaitement confiné, avec une pression contrôlée, des équipements individuels pour les opérateurs et un suivi par les CHSCT.
- Enjeux sociétaux, risques, réglementation et actions de la société civile par Mathilde Detcheverry pour Avicenn
AVICENN est l'Association de Veille et d'Information Civique sur les Enjeux des Nanosciences et des Nanotechnologies. Elle exerce une veille citoyenne et propose une information transversale et indépendante sur les enjeux sociétaux soulevés par les nanotechnologies sur son site http://veillenanos.fr, ses lettres Veillenanos, des débats et conférences. Le but est de permettre aux citoyens et à la société civile de s'informer & prendre part aux débats & décisions concernant les nanos.
Avicenn promeut la transparence et la vigilance dans le domaine nano, en relayant les questions, préoccupations et propositions de la société civile auprès des décideurs et acteurs scientifiques et industriels.
Les enjeux sociétaux associés aux nanos, évoqués lors du débat national de 2009-2010 mais peu débattus publiquement depuis, peuvent être distingués en deux catégories :
1) Les risques éthiques associés au développement des nanotechnologies sont encore moins connus (Cf. l'intervention d'Alexis Vlandas et l'intervention de Simone Cassette).
2) Les risques sanitaires et environnementaux des nanomatériaux font l'objet d'un nombre croissant d'études depuis quelques années, mais restent encore très mal cernés aujourd'hui. La mise sur le marché de nanoproduits a précédé l'étude de leur toxicité. Or du fait de leur petite taille, les nanomatériaux peuvent pénétrer et se diffuser dans les organismes vivants, jusqu'à l'intérieur des cellules ; ils peuvent nuire aux végétaux, aux micro-organismes et aux animaux. Au niveau humain, les expériences (majoritairement in vitro) font état d'effets néfastes possibles au niveau des organes, des cellules, de l'ADN, du système immunitaire, des capacités reproductrices et du développement embryonnaire, du système nerveux, de la flore intestinale, Beaucoup de questions sont aujourd'hui non résolues sur l'élimination ou la dégradation des nanoparticules, leur persistance dans les organes et leurs effets réels. En outre, les nanomatériaux peuvent apporter dans des organismes ou des cellules des molécules extérieures, des polluants notamment métaux lourds ou pesticides, par exemple. Enfin l'intégration massive de nanoparticules antibactériennes dans de nombreux produits (chaussettes, réfrigérateurs, claviers, ) soulève des inquiétudes quant aux résistances potentiellement développées par les agents pathogènes.
Malgré les appels lancés depuis dix ans pour l'application du principe de précaution dans le domaine nano, l'encadrement des nanomatériaux se heurte à la résistance des industries chimiques qui se réfugient derrière le secret industriel et commercial, le flou juridique et des stratégies pour minimiser ou déjouer les réglementations.
Une déclaration obligatoire des nanomatériaux a été mise en place par la France depuis 2013, puis par d'autres Etats européens. Mais la Commission européenne refuse d'étendre ce dispositif à l'échelle européenne. Il constitue pourtant un premier pas vers une traçabilité des nanomatériaux.
Un compte-épargne « nano-safety » pourrait financer des recherches menées par des laboratoires indépendants visant à mieux connaître et à réduire les risques liés aux nanomatériaux concernés. Mais jusqu'à présent les pouvoirs publics n'ont pas voulu l'envisager.
Le registre pourrait également être utilisé et optimisé pour assurer enfin le bon étiquetage des produits (obligatoire en Europe pour les cosmétiques, l'alimentation et les biocides... mais non respecté pour ces deux dernières catégories de produits). En attendant, les nanomatériaux restent donc invisibles aux yeux des consommateurs et des travailleurs qui y sont exposés à leur insu. Jusqu'à présent, les pouvoirs publics ont refusé d'imposer des mesures de protection de la population ou de l'environnement pourtant demandées par les ONG, toxicologues et agences sanitaires ; aucun dispositif réglementaire ne permet à ce jour une vraie restriction des émissions de nanomatériaux. Il a manqué jusqu'ici la volonté politique pourtant nécessaire pour mettre en place un mécanisme d'évaluation et autorisation préalables à la mise sur le marché des nanomatériaux, afin d'éviter la diffusion anarchique et à grande échelle à laquelle on assiste aujourd'hui.
- Impacts des nanomatériaux sur la santé par Olivier Toma (C2DS)
Le Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS) mutualise les bonnes pratiques et dénonce les mauvaises, dans les hôpitaux, cliniques et maisons de retraite et la la restauration collective, en priorité dans les établissements accueillant des publics vulnérables (enfants, personnes âgées, malades).
Les nanoparticules sont préoccupantes, comme les perturbateurs endocriniens, les ondes électromagnétiques, la pollution de l'air intérieur, etc. Devant la multiplicité des contaminants chimiques, une approche globale systémique est nécessaire, afin de prendre en considération le phénomène de multi-exposition. Faute de quoi, les industriels peuvent continuer comme avant, en disant « je respecte les seuils ».
Les citoyens sont exposés aux nanoparticules et autres contaminants chimiques par quatre voies : ce que l'on mange, ce que l'on boit, ce que l'on met sur sa peau et ce que l'on respire. L'exposition est différente selon son lieu d'habitation, son métier, ce que l'on fait. Il faut donc limiter au maximum l'exposition aux contaminants. Il ne s'agit pas d'être « en dessous de seuils », mais de s'assurer qu'il n'y en ait pas du tout. Car à la fin d'une journée, avec des expositions par les quatre voies en ayant respecté chaque seuil imposé aux industriels, chacun aura personnellement explosé « son seuil », à la fin de sa grossesse aussi et encore plus à la fin de sa vie.
La clef, c'est chacun d'entre nous, en tant que consommateur ! Ce n'est pas seulement « eux », « ils », l'Etat, l'ANSES et autres organismes. Le pouvoir est dans le caddie ! Il faut faire attention aux additifs alimentaires, emballages plastiques, textiles, cosmétiques, ... Des applications numériques permettent aujourd'hui, en scannant un code barre, de connaître la provenance d'un produit, sa composition et la présence de perturbateurs endocriniens. Certaines sont interactives : si vous détectez un problème sur un produit, vous pouvez le signaler.
Concernant l'exposition par voie orale, il faut supprimer les bouteilles en plastique (l'eau du robinet est aussi saine).
Concernant l'exposition par voie cutanée, il faut réduire l'utilisation des cosmétiques. Pour la toilette des nouveaux-nés, un gant de toilette et de l'eau tiède suffisent, il n'y a pas besoin de crème.
Concernant l'inhalation, c'est plus compliqué. L'air intérieur par exemple contient de l'air extérieur chargé en particules fines et, en plus, de nombreux Composés Organiques Volatiles (COV). De plus en plus de fournisseurs proposent des vitres, carrelages, revêtements de sols "autonettoyants", des peintures faisant "disparaître" le formaldéhyde sans avoir besoin d'être nettoyées. Il faut être vigilant face aux promesses des industriels qui vantent leurs produits miracles. Pour les produits dits "autonettoyants", la photocatalyse marche en laboratoire... mais pas dans les conditions réelles d'éclairage des couloirs des hôpitaux et des maisons ! Avec le discours « entretien néant », on veut faire croire à tort aux directeurs d'hôpitaux qu'ils vont pouvoir économiser beaucoup d'heures de travail.
Dans le domaine de la santé, les dispositifs médicaux, jetables pour la plupart, sont potentiellement source de relargage de nanomatériaux.
Plus généralement, l'ensemble des matériaux de rénovation et de construction dans nos hôpitaux, lycées, maisons de retraite, crèches, etc. génèrent eux aussi des problèmes de relargage et de recyclage. Demain on aura exactement le même problème que l'amiante. Les professionnels chargés de poser, découper, retirer ces matériaux vont en respirer. Et il faudra une filière de retraitement spéciale. On retrouve déjà des nanos dans l'eau, à force de jeter des matériaux.
Pour acheter sérieusement, il faut absolument décortiquer tout le processus d'achat, mettre en place des critères solides pour éviter d'acheter ces produits qui génèrent des problèmes sanitaires et environnementaux. Il faut aussi savoir lire un argumentaire commercial, des fiches de sécurité, des fiches de déclaration environnementale et sanitaire pour identifier ce que l'on achète et savoir s'ils ne vont pas générer des problèmes pires que ceux qu'ils prétendent résoudre, en considérant les trois sortes d'impacts : économique, écologique et sanitaire.
Dans une politique d'achat responsable, le critère n°1 est « quel est le besoin ? ». Dans un hôpital, il est normal de désinfecter les blocs opératoires, salle de réanimation, mais pas les bureaux, comment cela se pratique, qui plus est avec les désinfectants les plus puissants qui existent ! C'est la même chose avec des bactéricides (nanoargent ou triclosan notamment) dans les déodorants ou dentifrices. Cela fabrique les résistances de demain. On estime déjà aux Etats-Unis qu'il y a 80 000 morts par an parce qu'on a fabriqué des bactéries multi-résistantes.
Miser sur une interdiction de ces produits ne va pas résoudre toute la question. L'étiquetage non plus : il est certes nécessaire pour permettre de choisir mais les inscriptions alarmistes comme sur les paquets de tabac n'empêchent pas de fumer ! Il faut donc aussi faire grandir les consommateurs et nos enfants, mieux les informer et éviter que nous soyons les commerciaux d'industriels qui nous vendent des produits qui se retourneront contre nous, et le pire, sur nos enfants et les leurs. Limiter toutes les expositions est possible, encore faut-il le décider individuellement et collectivement.
Les alternatives aux produits chimiques existent. Certaines sociétés en proposent, avec des emballages réduits et une moindre toxicité (des électrolytes détergents, désinfectants sans COV).
- Produits de consommation et environnement, par Marie-France Corre (WECF)
Le WECF développe au niveau international le projet Nesting, avec deux volets : plaidoyer (contre-lobbying) et formation pour aider à faire progresser la qualité de vie et l'environnement des enfants, de leur famille et de la femme enceinte.
Le WECF ne considère pas les nanomatériaux indépendamment des autres problématiques comme les perturbateurs endocriniens.
Imposer seulement les informations sur les étiquettes est à double tranchant car cela place sur les épaules plusieurs la responsabilité de comprendre puis de trancher si cela est bien ou pas pour soi, ce qui est délicat sans information détaillée.
Il y a d'autres solutions complémentaires :
- continuer les actions des associations pour la protection juridique et réglementaire vis-à-vis des contaminations,
- étiqueter en utilisant les technologies pour renvoyer à plus d'informations sur des sites internet,
- faire du contre-lobbying dans les groupes de travail où le lobbying de l'industrie est très présent et structuré
- caler la définition des nanoparticules (tant qu'on n'est pas d'accord, on ne peut rien faire...)
- développer la capacité de mesure
- faire entrer les nanomatériaux dans la réglementation REACH pour que ce soit plus simple
- convertir les industriels : beaucoup d'efforts ont été déployés pour convaincre les consommateurs, leur expliquer comment ça marche et les bénéfices éventuels pour eux, mais on devrait aussi transposer cette démarche auprès de PME et d'entreprises plus importantes, car on y rencontre des gens qui ont des convictions et sont prêts à abandonner les nanoparticules futiles, notamment dans les produits alimentaires. En effet, en alimentation, très souvent le « bénéfice » est technologique qui ne concerne pas le consommateur (il n'y a pas de bénéfice alimentaire, nutritionnel), mais seulement la chaîne de production / distribution (allongement de la durée de conservation ou amélioration de la couleur du produit par exemple). En questionnant le besoin et à qui profite vraiment l'usage de nanomatériaux, on peut savoir quand dire non.
- Produits alimentaires et nanomatériaux, par Magali Ringoot (Agir Pour l'Environnement)
Agir pour l'environnement est une association nationale de protection de l'environnement spécialisée dans la mobilisation citoyenne. Elle compte plus de 6 000 adhérents et 500 000 « sympathisants électroniques », et s'investit sur des campagnes autour de l'énergie, l'agriculture, la biodiversité, la question santé-environnement, l'alimentation...
Cela faisait plusieurs années que l'association souhaitait travailler sur la question des nanotechnologies. C'est fin 2015 qu'APE a décidé de lancer une campagne centrée sur la question des nanoparticules dans l'alimentation.
La réglementation européenne impose l'étiquetage des nanoparticules dans l'alimentation, depuis décembre 2014. Nous avons donc cherché des produits avec la mention [nano] dans la liste des ingrédients, mais en vain. Nous aurions dû être rassurés jusqu'à ce que nous découvrions les résultats des tests commandités par les Amis de la Terre Australie au Laboratoire de l'Université d'Etat d'Arizona aux Etats-Unis sur 14 produits alimentaires, dont certains sont présents sur le marché français (comme les M&M's).
Nous avons alors décidé de nous mettre à la recherche d'un laboratoire européen, si possible français, pour analyser des produits alimentaires. Recommandé par l'association Avicenn, le laboratoire LNE (Laboratoire National de Métrologie et d'Essais), basé en France, a répondu favorablement à notre demande. Il s'agit d'un laboratoire reconnu d'utilité publique, rattaché au ministère de l'Industrie et considéré comme une référence en matière de tests industriels.
En avril 2016, nous avons fait parvenir au laboratoire LNE quatre produits choisis au hasard (avec les additifs E171 ou E551). Les résultats des analyses sont édifiants : les 4 échantillons analysés contiennent des nanoparticules (des nanoparticules de silice dans un mélange d'épices pour guacamole marque Carrefour, des nanoparticules de dioxyde de titane dans les "Napolitain signature chocolat de LU, des Malabar, et la Blanquette de veau William Saurin).
Pour la première fois en Europe, des analyses publiques ont apporté la preuve irréfutable que les nanoparticules se retrouvent dans l'alimentation des Français.
Le retentissement médiatique a été considérable. Le Monde en a même fait sa "une" le 15 juin.
En parallèle, Agir pour l'environnement a diffusé une brochure d'information auprès de ses sympathisants et a lancé une pétition, envoyée aux Ministres de la santé, de l'environnement et du Secrétariat d'Etat à la consommation, demandant un moratoire sur la commercialisation de produits de consommation contenant des nanoparticules de synthèse. La charge de la preuve doit être inversée : c'est aux promoteurs des nanotechnologies de prouver l'innocuité de cette technologie avant la commercialisation.
Agir pour l'environnement a également créé un réseau de « détectives nanos » pour enquêter sur la présence d'additifs alimentaires « à risque » comme le E171 et le E551. Ces enquêtes ont débouché sur la création d'une base de données en ligne http://infonano.org.
- Nanomatériaux et Santé au travail, par Gérald Hayotte (CFDT)
Chaque jour qui passe montre un développement exponentiel du monde « nano ». Les nanotechnologies nous envahissent. L'opinion publique et le monde salarié sont encore « peu en prise »avec le sujet . Il est vrai qu'il s'agit d'un sujet complexe, à la « Docteur Jekyll & Mister Hyde » : nous sommes bien souvent confrontés à des applications qui précèdent la connaissance, loins de respecter le principe « no data, no market » prôné par la confédération européenne des syndicats dans sa seconde recommandation de 2010.
Face à cela, il est important et urgent de mobiliser toutes les énergies pour que le danger et risques potentiels soient non seulement identifiés, mais pris en compte dans des démarches de précaution et de prévention. S'il nous faut privilégier une approche globale en ce sens qu'il est indispensable de traiter simultanément les risques professionnels et les risques citoyens & environnementaux, le monde du travail est malgré le premier exposé, ce qui nécessite des actions immédiates.
Car il est aujourd'hui démontré que les nanoparticules franchissent les barrières physiologiques des organismes et peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. Le sujet est d'autant plus complexe que la notion de risques diffère selon les applications, y compris pour une même nanoparticule (notions de bénéfice-risque et d'usages).
Les publications qui alertent sur les risques se multiplient et invitent à la précaution, à la prévention, ainsi qu'à un renforcement réglementaire. Il est urgent de disposer de réglementations, de contrôles, de restrictions d'usages (utile & futile), de procédures d'autorisation de mise sur le marché et de structures indépendantes ad hoc. L'Europe est le lieu le plus à même de réglementer les nanotechnologies, compte tenu de la dimension de sujet ; mais cela n'a rien de contradictoire avec l'instauration de règles nationales négociées.
Le fait aussi que les entreprises « ne jouent pas le jeu » d'apporter la preuve de la non toxicité, est également préjudiciable. Comme sur bien d'autres sujets (REACh, par exemple), les lobbies et les dénis sont à l'oeuvre pour que l'immobilisme soit de mise.
Associations de consommateurs et travailleurs doivent questionner les entreprises. Si vous avez des questions, posez-les ! C'est ainsi que nous avancerons.
- Nanotechnologies et questions d'éthique, Science et citoyens, par Simone Cassette (Collectif citoyen Nanotechnologies du Plateau de Saclay)
Le Collectif citoyen Nanotechnologies du Plateau de Saclay s'inscrit dans une démarche citoyenne participative de recherche de l'information et de la connaissance sur les nanos. Il défend une bonne application du principe de précaution en matière environnementale et sanitaire, pour permettre le recours à des technologies potentiellement utiles à la société.
Les nanotechnologies constituent un champ très particulier du fait de la diversité des domaines concernés. Cela entraîne une grande difficulté à en appréhender les enjeux, d'autant qu'elles sont souvent associées à l'Innovation donc à la compétitivité des entreprises, à la dite « révolution numérique » et au rêve transhumaniste. Dans le même temps, insidieusement, les nanoproduits ont envahi notre quotidien.
Contrairement à ce qui s'est passé avec les OGM, les citoyens ne se sentent pas (pas encore ?) concernés réellement par l'impact de ces technologies sur leur vie. La vision générale reste très associée à des progrès scientifiques qui vont peut-être bouleverser notre environnement mais sont montrés comme positifs (nanomédecine, nanocomposants électroniques...).
Mais ce qui a changé ces dernières décennies, en particulier avec les OGM et les biotechnologies, c'est que les associations ne se contentent plus de dénoncer les risques sur la santé et l'environnement mais interrogent voire contestent les orientations de la recherche sur ces sujets (Sciences Citoyennes, Sciences et démocratie, ). Par exemple, Avicenn a aidé à rapprocher acteurs scientifiques et associations et a permis l'introduction de ces dernières dans les groupes de travail pilotés par le Ministère de l'environnement, jusqu'alors très fermés. En 2016, les révélations d'Agir pour l'Environnement sur les nanoparticules découvertes dans des produits alimentaires assez bien relayées par les media ont apporté un nouveau souffle pour remobiliser la société civile.
Plusieurs axes nous paraissent les plus représentatifs des questionnements que l'on peut avoir sur les rapports entre nanotechnologies et société, en terme d'éthique et de responsabilité des acteurs et en terme d'actions futures :
1) Industrie et société
Au-delà des risques sur la santé des travailleurs, se posent plusieurs problèmes de fond :
- Les enjeux économiques sont majeurs même s'il est quasi impossible d'évaluer le marché réel. L'accès au marché devrait être conditionné par la balance entre les risques potentiels et l'intérêt des solutions nanos proposées. C'est ainsi que la France défend à l'Europe, la transparence, en insistant sur l'intérêt des industriels à détecter au plus tôt les éventuelles impasses (coût des mesures de sécurité, ex des nanotubes Arkema). Mais faut-il se limiter à l'étude du bénéfice/risque, souvent construite en faveur du premier ?
- Les enjeux pour la société concernent l'environnement avec la prise en compte du cycle de vie des nanomatériaux, depuis la criticité des ressources de base jusqu'au traitement des déchets et leur éventuel recyclage mais aussi les valeurs sociales que l'on veut développer (les progrès de la technologie sont-ils toujours synonyme de bonheur ? ça se saurait !).
- Enfin, la transparence sur les nanoproduits est une demande forte. L'exigence d'un droit de regard des citoyens sur le contrôle des produits commercialisés est l'un des thèmes les plus importants aujourd'hui dans le rapport industrie/société.
2) Recherche et citoyens, en général et dans le domaine nano
Le droit de regard de la société sur l'orientation des recherches n'est plus contesté mais concrètement comment le mettre en oeuvre ? La collaboration entre chercheurs et associations progresse, mais il s'agit encore trop souvent de traiter l'acceptabilité des recherches et non de discuter de l'intérêt et des enjeux.
La recherche doit-elle répondre aux attentes de la société ? La demande de co-pilotage de la recherche est refusée par la communauté des chercheurs. D'autres voies sont à explorer. Le chercheur doit pouvoir s'interroger sur le rôle social de ses travaux mais il est aussi difficile de séparer les recherches fondamentales qui font progresser la connaissance et les applications sur lesquelles ces études peuvent déboucher. Enfin on ne peut parler de responsabilité sociétale sans parler de la coopération internationale (lois différentes, compétition).
3) Les problèmes d'éthique
L'indépendance des chercheurs reste essentielle mais la société peut revendiquer un encadrement éthique de leurs travaux. Ethique d'ailleurs mise à mal avec les méthodes d'évaluation actuelles (classements, biais des publications du fait de la compétition...) Beaucoup de travaux concernent les biotechnologies qui recoupent les questions sur les nanotechnologies, l'éthique constituant le cadre qu'il ne faut pas dépasser.
Toutes les innovations sont-elles acceptables ? L'exemple du transhumanisme pose question ; or ses promoteurs inondent les médias...
Il ne faut pas négliger les questions relatives au respect de la vie privée, à la surveillance généralisée, au développement de la nano-électronique avec l'exploitation des données individuelles. Comment minimiser le risque d'aggraver les inégalités déjà existantes, entre pays notamment mais aussi entre individus simplement par l'accès ou non aux technologies très pointues ?
Enfin, les nanotechnologies s'appliquent aussi dans le militaire (homme augmenté, capteurs sur drones, munitions comportant du nanoaluminium) Quand faut-il dire non ?
Les chercheurs peuvent être aussi lanceurs d'alerte, il faut protéger ce droit.
4) Comment agir
Toute un palette d'actions existe : débats publics (difficiles), dispositifs de concertation publique au niveau français, au niveau européen, participation à diverses instances décisionnelles (quel est le poids de notre intervention ?), travail avec les élus (propositions de loi, interventions en région), sur le terrain avec des sujets précis, poursuite du travail interassociations...
Pour faire entendre une voix claire et forte ! (même plurielle)
En conclusion : devant l'ampleur des enjeux, les expertises des différents acteurs scientifiques, associatifs, syndicaux et préventeurs en entreprises doivent être plus largement diffusées. Il y a un vrai besoin de mutualiser les compétences et les énergies !
- Conclusion, propositions d'actions collectives par Fernand Doridot (ICAM de Lille)
La journée a donc permis d’aborder un vaste ensemble de questions qui illustrent l’ensemble des défis sanitaires, environnementaux et sociétaux auxquels nous confronte le développement des nanotechnologies et nanomatériaux. Elle a aussi démontré, en dépit de cette diversité, la convergence des préoccupations sociales et l’intérêt d’une approche fédérative face à ces questions. Elle a manifesté l’ensemble des ressources dont disposait la société civile pour s’emparer de sujets parfois techniques et y faire valoir la nécessité d’une approche mesurée et l’importance du principe de précaution. Elle a enfin prouvé que la « contestation sociale », parfois si caricaturale, pouvait s’incarner dans des forces de propositions ouvertes au dialogue et organisées. Le succès du dialogue organisé avec les chercheurs est à cet égard éloquent. La journée a également manifesté malgré tout une fois de plus l’écart et le retard entre les mesures de gouvernance adoptées par les états et par l’Europe et l’ensemble des revendications portées par le monde associatif et syndical.
Précisons en épilogue que la nature de ces échanges a pu, à l’issue du projet NANOSCOOPE, être portée à la connaissance et à la réaction d’une large communauté de parties prenantes du développement des nanotechnologies (en particulier issues des mondes académique, institutionnel, industriel et politique) lors de la journée de clôture du projet en mars 2017.
Un compte-rendu plus détaillé et l'intégral des vidéos des interventions sont réservés aux adhérents (en ligne ici).
Pour toute question ou manifestation d'intérêt, merci de contacter Danielle Lanquetuit (contact@veillenanos.fr) et/ou Mathilde Detcheverry (redaction@veillenanos.fr)
AVICENN est l'Association de veille et d'information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies, éditeur de http://veillenanos.fr