En novembre 2016, l'INRS publie un dossier sur les impacts des usages du numériques sur la santé, ou plutôt sur les outils développés pour la surveillance de la santé : http://www.travail-et-securite.fr/ts/dossier/.html
Qui anticipera les nouvelles pénibilités des métiers de demain, où l'humain devient à nouveau un "tâcheron" dans un monde de machine ?
En janvier 2017 , un article du Monde Le casse-tête de la sécurité des objets connectés indique les impacts déjà constatés, l'impossibilité de garantir une sécurité en amont "par conception", et une situation pressante pour les pouvoirs publics :
Extraits : Yves Rochereau, directeur pour la France de l'entreprise Check Point, abonde : « Une solution serait de faire de la sécurité dès la conception de l'objet », ou de pouvoir modifier automatiquement et à distance les logiciels qui équipent les produits pour combler les failles.
Mais la plupart des experts considèrent qu'il faut dans un premier temps parer les effets des attaques causées par des objets connectés piratés plutôt que de s'attaquer aux causes. « S'il y a des comportements anormaux, c'est aux entreprises de s'équiper. En l'état, on n'est pas capable de sécuriser tous les objets connectés », dit Coralie Héritier, dirigeante de IDnomic.
La puissance publique peut-elle jouer un rôle ? « Une norme sur une qualité minimale de sécurité est inévitable : actuellement il n'y en a aucune sur ce qu'on peut connecter à Internet. Les Etats doivent être plus proactifs. Une norme française pour les objets connectés serait un début, même si évidemment la France ne peut rien faire seule », estime Christophe Moret.
La CDC étudie les bénéficies risques et publie en novembre 2017
Un communiqué de presse du 22/11/2017 signale la parution d'une étude comparative de plusieurs expériences. Les questions soulevées lors de notre débat en 2016 y trouvent-ils de réponses satisfaisantes ? Une lecture approfondie est à faire...
Par ailleurs, la CDC publie un blog http://www.caissedesdepots.fr/villesintelligentes
Smart city : gadget ou création de valeur collective ? (536.66 Ko) télécharger
Synthèse de l’étude Smart city : gadget ou création de valeur collective ? (6.93 Mo) télécharger
Nanotechnologies et Ethique : bibliographie
Nanotechnologies et Ethique : bibliographie
par l'équipe Avicenn - Dernier ajout décembre 2020
Cette rubrique a vocation à être progressivement complétée et mise à jour avec l'aide des adhérents et veilleurs de l'Avicenn.
Vous pouvez vous aussi contribuer à l'améliorer en nous envoyant des références à l'adresse redaction(at)veillenanos.fr. Sommaire :
- Les Amis de la Terre dénoncent l'augmentation des inégalités entraînée par les nanotechnologies
par MD avec l'équipe Avicenn - 6 mai 2011
Les nanotechnologies sont souvent présentées comme une solution miracle à la pauvreté dans le monde. Les Amis de la Terre Australie contestent cette allégation et défendent la thèse opposée : dans un texte qu'ils viennent de publier sur leur site, ils dénoncent l'exacerbation des inégalités entre riches et pauvres suscitée par les nanotechnologies (...)
Lire l'article ici.
Débats et controverses
Très humain plûtôt que transhumain, Alain Damasio
Alain Damasio est écrivain de science fiction. Dans cette vidéo,en conférence TedX en 2014, il s'interroge cependant sur les limites humaines de la techno.
"La technologie outille nos paresses, externalise nos fatigues, notre mémoire, notre capacité à décider, vient conjurer nos peurs pas un cocon de fils communicants... Plus jamais seul ? Mais ce pouvoir technologique augmenté est en train de basculer, comme une eau qui s'infiltre dans nos gestes, en réduisant notre puissance individuelle, notre capacité à faire seul...
Dans Global Security Mag, octobre 2014 "La génomique et les thérapies géniques, les cellules souches, la nanomédecine, les nanotechnologies réparatrices, l'hybridation entre l'homme et la machine sont autant de technologies qui vont bouleverser en quelques générations tous nos rapports au monde. La question est aujourd'hui de savoir si le corps humain peut devenir piratable à cause des technologies et de quelles manières. (...) Avec la montée en puissance des neurotechnologies et l'automatisation annoncée des tâches intellectuelles, l'être humain va intégrer de plus en plus de technologies à son organisme. Quels sont les enjeux éthiques, politiques et moraux qui se posent dans cet environnement où notre cerveau va devenir un outil piratable ? En quoi la biotechnologie va-t-elle bouleverser l'humanité ? (...) ADN, Big Data, nanotechnologies, neurones, traces laissées sur Internet... seront autant d'outils permettant de procéder au « brain hacking ». (...) Nous n'en sommes heureusement pas encore là, mais de nombreuses questions devront toutefois trouver réponse si nous ne voulons pas que le futur devienne encore plus cauchemardesque que le présent."
Source : http://www.globalsecuritymag.fr/... En savoir + sur l'auteur : , très décrié, très courtisé pour des conférences qui l'enrichissent, il fait partie des SDF , ce qui signifie "sans difficultés financières" en Belgique, selon cet article du Nouvel Obs en février 2017.
Le livre de Philippe Bacqué, "Homme augmenté, humanité diminuée" paru en octobre 2017 situe également l'auteur dans le monde de la finance mondiale autour de la santé.
Peut-on échapper au syndrome de l'innovation permanente ?, Michel Blay
Paru dans CNRS Le Journal, janvier 2014 "La course permanente à l'innovation qui implique de relever de multiples défis technologiques, de la biologie de synthèse aux nanotechnologies (on peut rajouter autre chose...), conduit inévitablement à l'épuisement des ressources et à la pollution. Parallèlement, nous sommes confrontés à la solitude au travail dans l'oubli du sens des métiers et dans l'automatisation normalisée des gestes. Nous nous épuisons également. (...) L'impression que la situation est plus ou moins sans issue est liée au fait qu'il semble impossible de penser autrement qu'en termes d'innovation et de progrès technologiques. (...) Il convient, pour éviter l'épuisement, le nôtre comme celui de la nature, pour éviter notre mort qui ne sera pas durable comme le développement, de porter un nouveau regard sur le monde de l'innovation technique permanente, un nouveau regard pour sortir du cercle vicieux de l'innovation, de la fausse exigence technique qui fixe a priori notre avenir et notre destin sans nous. Que souhaitons-nous pour notre vie ? Y a-t-il nécessité à innover du côté de la biologie de synthèse, des nanotechnologies ou du énième gadget électronique ? D'autres choix ne s'imposeraient-ils pas pour notre vie dans le monde ? En un mot, comme le rappelle Hannah Arendt, nous devons « assumer, si nous l'aimons assez, la responsabilité du monde »"
Source : https://lejournal.cnrs.fr/... Michel Blay est historien et philosophe des sciences, directeur de recherche émérite au CNRS, Michel Blay préside depuis janvier 2010 le Comité pour l’histoire du CNRS.
Ce site est édité par l'association Avicenn qui promeut davantage de transparence & de vigilance sur les nanos.
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