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Nanos et Covid-19

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Nanos et Covid-19

Par l’équipe AVICENN – Dernière modification août 2022

Promesses des nanotechnologies et nanomatériaux dans la lutte contre le covid-19

La pandémie de covid-19 a donné lieu à une course contre la montre pour trouver et mettre au point le plus rapidement possible des dispositifs de tests, de prévention et de traitement du virus. Au sein de la communauté scientifique et industrielle, les promesses et les investissements relatifs aux apports des nanomatériaux dans la lutte contre le coronavirus sont allés croissants depuis l’émergence de la pandémie1Voir par exemple :
Advances and Perspective on Antimicrobial Nanomaterials for Biomedical Applications, Garg P et al., Front. Nanotechnol., 2022
(…)
Les nanotechnologies contre la Covid-19, Régis Barille, The Conversation, 11 février 2021
Application of Nanotechnology in the COVID-19 Pandemic, Yang D, Dove Press, 16 : 623-649, janvier 2021
Pandemic Protection Is Accelerating Investment In Artificial Intelligence And Nanotechnology, Nano, 2 janvier 2021
Toward Nanotechnology-Enabled Approaches against the COVID-19 Pandemic, Weiss C et al., ACS Nano, 2020
Why Go NANO on COVID-19 Pandemic?, Talebian S et Conde J, Matter., 2; 3(3): 598–601, 2020
Nanoscale nights of COVID-19, Kostas Kostarelos, Nature Nanotechnology, 27 avril 2020 et les commentaires de Raphaël Lévy (Université de Liverpool) sur son compte twitter
Can Nanotechnology and Materials Science Help the Fight against SARS-CoV-2?, Sportelli MC et al., MDPI, 21 avril 2020
COVID-19 Nanotech Product News March-April 2020, mars/avril 2020
Nano Research for COVID-19, Warren C. W. Chan, ACS Nano, 31 mars 2020
Environmental disinfection for coronavirus BBZIX (nanoparticules d’argent), Zix, Osmayra, 17 mars 2020
Issue 60, March 2020: Antiviral and antimicrobial nanocoatings; Antiviral face mask products; Latest nanotech products, graphene news and nanomaterials regulations, mars 2020Nanotechnology Solutions to Mitigate COVID-19: Detection, Protection, Medication, Frontiers
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A titre illustratif, nous avons relevé dès le premier semestre 2020 quelques exemples d’applications de nanomatériaux visant à combattre le covid-19 (en cours de développement ou déjà commercialisées), sans prétention à l’exhaustivité :

Certaines de ces « promesses » sont relayées dans les médias, voire dans certaines revues académiques, sans être nécessairement très étayées12L’exemple le plus extrême est celui de cette « brève » : Chinese scientists have developed a new weapon to combat the coronavirus. They say they have found a nanomaterial that can absorb and deactivate the virus with 96.5-99.9% efficiency, Global Times, 29 mars 2020.Autre exemple : en Russie, la presse a relayé la mise au point par l’Université fédérale de la Baltique de masques protecteurs innovants à base d’ions argent qui « n’ont pas encore été testés pour leur capacité à résister au nouveau coronavirus, mais [dont] il y a tout lieu de croire que les scientifiques de Kaliningrad montreront également leur efficacité contre le SRAS-CoV-2 » (sic) (cf. Les scientifiques de Kaliningrad ont créé des masques antiviraux avec des ions d’argent, Planet Today Russia, 31 mars 2020).ou sans nécessairement respecter les règles de procédure classiques des publications scientifiques.. C’est le cas, plus particulièrement, de plusieurs tentatives de promotion du nanoargent dont l’efficacité contre le covid-19 est scientifiquement moins probante13Les nanoparticules d’argent ont des propriétés antibactériennes reconnues, mais quid de leur activité antivirale ? Elles sont néanmoins déjà appliquées par exemple sur des masques vendus pour lutter contre le covid-19. Voir notamment la note 5 ci-dessus. que les intérêts de leurs auteurs14Voir notamment :
Commentaire de Raphaël Lévy, 22 avril 2020, en réponse à l’article Formulations for COVID-19 Early Stage Treatment via Silver Nanoparticles Inhalation Delivery at Home and Hospital, Science Open Preprints, 28 mars 2020 (non validé par le comité de lecture)
Coronavirus: les remèdes miracles de l’ultra-droite américaine dans le viseur des autorités – Alex Jones, le champion américain des conspirationnistes, fait la promotion de produits à base de nano-argent, L’Opinion, 10 avril 2020
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Ceci n’exclut aucunement que des nanomatériaux puissent offrir des solutions efficaces au-delà des laboratoires.
Cependant, comme pour les autres applications médicales, la vigilance doit être de mise : attention à ne pas sous-estimer la toxicité des nanomatériaux, qui demandent des garde-fous appropriés. Leurs risques pour la santé et les effets indésirables de leur dissémination à large échelle dans l’environnement ne sont ni négligeables, ni évalués de façon systématique. Sans compter que les questions posées par le recyclage ou l’élimination des nano-déchets n’ont pas de réponse étayée à ce jour.

Quelle vigilance face à l’urgence ?

Les enjeux ne se posent pas selon le même tempo et avec la même ampleur pour les différentes applications nano. Si la mise au point et le contrôle des vaccins ou traitements médicaux demandent nécessairement un temps long, la commercialisation croissante de désinfectants et d’équipements de protection contenant des nanomatériaux (masques ou blouses par exemple) est quant à elle davantage susceptible de conduire à une exposition à grande échelle et à court terme de la population et de l’environnement15Voir par exemple :
Nanoplastics and other harmful pollutants found within disposable face masks, Swansea University, mai 2021 (communiqué de presse)
An investigation into the leaching of micro and nano particles and chemical pollutants from disposable face masks – linked to the COVID-19 pandemic, Sullivan GL et al., Water Research, 196, may 2021 (publication académique)
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L’urgence sanitaire liée au covid-19 ne saurait faire oublier, ou conduire à contourner, toutes les questions soulevées de longue date concernant les risques associés aux nanoparticules, nanomatériaux et nanotechnologies.

En France notamment, il y a fort longtemps que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a communiqué de façon volontariste sur le sujet « nano »16Cf. Evaluation biologique des dispositifs médicaux contenant des nanomatériaux, Ansm, 2011 ; depuis, l’Ansm a également produit un rapport sur les nanomatériaux dans les médicaments et dispositifs médicaux, qui, bien qu’attendu depuis 2017, n’a pas été été publié sur son site, uniquement sur celui de veillenanos.fr en 2020 ! (Voir notre page dédiée aux nanomédicaments) : ses messages demeurent néanmoins d’actualité ; le recours aux nanomatériaux suppose que le bénéfice attendu soit significatif par rapport à d’autres solutions, dont la toxicité et l’écotoxicité sont mieux connues. Reste à savoir si des actions spécifiques de surveillance sont déployées dans le contexte actuel afin de protéger les soignants, les patients et, plus largement, la population générale et l’environnement. Dès 2020, AVICENN a commencé à interroger l’ANSES, l’ANSM, le ministère de la santé, le ministère de la transition écologique et la DGCCRF.

Aux Etats-Unis, les pouvoirs publics ont contacté plusieurs entreprises17Deux entreprises au moins ont d’abord été rappelées à l’ordre par la FDA pour avoir promu de l’argent colloïdal – contenant des nanoparticules d’argent – comme moyen de lutter contre le covid-19 : Colloidal Vitality LLC/Vital Silver et N-Ergetics) :
Coronavirus Update: FDA and FTC Warn Seven Companies Selling Fraudulent Products that Claim to Treat or Prevent COVID-19, 9 mars 2020
F.D.A. Warns 7 Companies to Stop Claiming Silver and Other Products Treat Coronavirus, The New York Times, 9 mars 2020
et un célèbre conspirationniste propriétaire d’un site de vente en ligne pour leur demander de cesser de promouvoir les vertus anti-covid-19 de leurs produits à base, entre autres, de nanoargent18Quelques mois plus tard, d’autres rappels à l’ordre ont été effectués pour des produits à base de nano-argent encore :
Warning Letter to Natural Solutions Foundation, FDA, 19 mai 2020 (Nano Silver 10 PPM)
Warning Letter to Dr. Sherrill Sellman, FDA, 1er juin 2020 (HealthMax Nano-Silver Liquid)
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En vertu du principe de précaution, la recherche doit continuer en démontrant sa capacité à trouver des solutions (vraiment) efficaces mais aussi à maîtriser les risques des applications projetées. Les ONG et les pouvoirs publics ne sont pas les seuls à appeler à la vigilance, quelques voix au sein de la communauté scientifique cherchent à mobiliser aussi en ce sens19Cf. The impact of nanotechnology in the current universal COVID-19 crisis. Let’s not forget nanosafety!, Vanessa Valdiglesias & Blanca Laffon, Nanotoxicology, 14(8) :1013-1016, 2020.

Applications du principe de précaution concernant les nanomatériaux dans les masques 

La pandémie de Covid-19 a par ailleurs stimulé l’offre de nano-revêtements antimicrobiens et antiviraux, notamment pour les masques buccaux. Au cours des années 2020 et 2021, diverses controverses liées à la commercialisation de masques potentiellement toxiques ont souligné la nécessité de faire évoluer le cadre réglementaire concernant les nanomatériaux dans les masques buccaux, et de privilégier le principe de précaution à une gestion des risques à posteriori.  

Alertes et controverses liées à l’utilisation d’un revêtement virucide

Des zéolithes d’argent et de cuivre dans les masques DIM

Parmi ces controverses, figure celle des masques en tissu de la marque DIM traités par des zéolithes d’argent et des zéolithes d’argent et cuivre et distribués aux enseignants et à une grande partie de l’administration dès le mois de mai 2020. Reporterre a alerté sur leur potentielle toxicité ce qui a conduit le Ministère du Travail et de l’Éducation à suspendre la distribution de masques DIM par précaution. L’Anses a été saisie pour estimer les risques potentiels liés au port de masques en tissu lavables traités par ces deux substances actives et a conclu en urgence que “dans les conditions réelles de port des masques traités, tout risque sanitaire ne peut être exclu ».

Retrait de masques contenant des nanoparticules de TiO2 et d’argent

En Belgique, un événement similaire a eu lieu, alors que le gouvernement belge avait distribué gratuitement, en juin 2020, des masques qui se sont ensuite révélés être potentiellement toxiques. En effet, le 23 février 2021, la presse belge a révélé qu’un rapport (alors confidentiel mais rendu public ensuite) de l’institut de santé belge Sciensano montre que les masques distribués par le gouvernement en 2020 comportent des nanoparticules d’argent et de dioxyde de titane. Sur la base de l’avis du Conseil supérieur de la santé belge (CSS) et par précaution, les autorités ont recommandé20Ces recommandations restent valables, suite à la publication le 26 août 2021 par le CSS d’une évaluation des risques des masques buccaux en tissu traités avec un biocide à base d’argent, en attendant les résultats d’une étude plus poussée (en cours, menée par Sciensano et VITO). de ne plus les distribuer ni les porter.

Face à la commercialisation croissante de masques recouverts d’un traitement virucide, Sciensano a lancé le projet AgMask en 2020, afin d’évaluer les types, l’efficacité et les risques sanitaires des biocides à base d’argent utilisés dans les masques21– De premiers résultats sont publiés en 2021, et font l’état de l’utilisation de nanoparticules de dioxyde de titane et d’argent dans les masques Avrox.
– Début février 2023, des chercheurs de l’institut de recherche belge Sciensano ont publié, dans la revue Science of the Total Environmentles analyses d’un projet de recherche initié en 2020 dans lesquels ils appellent à encadrer davantage l’application de biocides sur les masques et d’intensifier les recherches liées aux potentiels risques sanitaires et environnementaux.
Une autre publication, parue en juillet 2023 évalue la libération de biocides à base d’Ag et de particules de TiO2 présentes dans les masques
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Retrait de masques contenant du graphène

Les nanoparticules d’argent et de dioxyde de titane ne sont pas les seules substances utilisées comme revêtement biocide. Le graphène, par exemple, a séduit certains fabricants pour ses propriétés antivirales et a été intégré dans de nombreux masques sans avoir fait l’objet d’évaluations suffisantes en matière d’impacts potentiels sur la santé. La chronologie ci-dessous montre comment les masques au graphène provenant du fabricant chinois Shandong Shengquan ont enclenché une cascade de rappels au Canada, comme en Europe.

Chronologie des rappels de masques au graphène

Une évaluation des risques serait en cours par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). A suivre donc…

Une réglementation qui prend son temps


Dès la fin 2020, l’Institut fédéral allemand de la sécurité et de la santé au travail (BAuA) publie un communiqué concluant que « le bénéfice d’un traitement virucide / antiviral des masques n’ayant pas encore été prouvé et leur sécurité n’ayant pas été vérifiée par les autorités, le BAuA s’abstient de recommander l’utilisation de tels masques »22Cf. Peut-on porter des couvre-nez et autres masques virucides / antiviraux sans hésitation?, BAuA, 1er décembre 2021.

Pourtant, face à la commercialisation croissante de masques recouverts  d’un traitement virucide, en janvier 2021, dans un courrier publié en ligne23Cf. Lettre ouverte à l’ECHA, AVICENN, HCWH, HEAL, CIEL, EEB, …, 20 janvier 2021 en association avec douze autres ONG européennes, Avicenn a sollicité des clarifications auprès de l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) sur le cadre réglementaire et les mesures de gestion des risques en place au niveau européen sur ces questions. La réponse de l’ECHA, datée du 10 février24Cf. Reply to letter from HCWH Europe, ECHA, 10 février 2021, confirmait que les contrôles du respect du Règlement Biocides relèvent des Etats membres et soulignait que seules deux substances actives sont actuellement autorisées à l’échelle nano comme désinfectants ou conservateurs (argent pour les types de produits 2, 5 et 9 et argent adsorbé sur du dioxyde de silicium pour le type de produits 9). 

Le 19 février 2021, dans son billet en ligne, l’ONG Health Care Without Harm (HCWH) réitère le constat dressé préalablement : la réglementation des articles traités aux nano/biocides ne suit pas la vitesse de développement des nouveaux produits et ne garantit pas leur sécurité25Is the regulation of nano/biocide-treated articles sufficient to protect health and environment?, HCWH, 19 février 2021.. Les ONG cherchent encore à clarifier certains points confus au niveau de la réglementation et à avoir plus d’informations sur la surveillance du marché par les Etats membres.

Cette réglementation évolue le 24 août 2021, alors que la commission européenne décide de la non-approbation de l’argent en tant que nanomatériau pour les types de produits 2,4 et 9. Cette décision, désapprouvant le nano-argent comme biocide dans les produits de protection des fibres, du cuir, du caoutchouc et des matériaux polymérisés, fait suite à diverses controverses de mise sur le marché et d’utilisation de nano-argent dans des masques buccaux. 

Par ailleurs, dans un avis aux opérateurs publié le 10 juin 2021, la DGCCRF et l’ANSM rappellent quelques points essentiels à prendre en considération avant la mise sur le marché des masques chirurgicaux.

Démêler le vrai du faux autour des nanoparticules dans les vaccins et tests

Dans le cadre de sa veille, l’association AVICENN a observé depuis la crise sanitaire du Covid-19 une augmentation très significative, sur les réseaux sociaux, des craintes et de certaines fake-news26Voir par exemple :
Aperçu de tweets avec les mots clés #nanoparticules et #5G
Les tests PCR du Covid peuvent-ils être un moyen d’infecter ou d’implanter subrepticement des personnes ?, Sott, 20 août 2020 → les propos d’Alexandra Henrion-Caude concernant, entre autres, les nanoparticules sont scientifiquement erronés :
« Coronavirus : pourquoi les tests PCR nécessitent d’aller au fond du nez », Le Monde, 9 juillet 2020
Virus manipulé par l’Homme, danger des masques… (nanoparticules dans les écouvillons des tests PCR) l’Inserm se désolidarise d’une de ses ex-chercheuses, LCI, 5 octobre 2020
Les tests PCR n’atteignent pas « la plaque cribriforme » et sont plus efficaces que des tests salivaires, AFP, 24 décembre 2020
5G, nanoparticules, « brevets » du Covid-19… Une vidéo virale multiplie les fake news, LCI, 25 août 2020
alertant sur l’utilisation prétendument délibérée de nanoparticules, dans les vaccins (et de façon plus transitoire, à l’automne 2020, dans les tests PCR), dont le but « caché » serait de tracer, voire d’asservir ou même éliminer une partie de la population (avec la 5G parfois invoquée comme outil d’activation à distance).

Comment démêler le vrai du faux ? Si quelques efforts de fact-checking sont réalisés27Voir par exemple :
Trouve-t-on vraiment des nanoparticules dans le vaccin Pfizer ?, Thomas Deszpot, LCI, 17 février 2021 : « Des internautes soulignent que les vaccins Pfizer contient des nanoparticules, ce qui donnerait raison aux lanceurs d’alertes taxés de complotisme. Si leur présence est bien réelle, leur rôle se révèle totalement incompris »
Covid-19 : les vaccins peuvent-ils modifier l’ADN ? Les nanoparticules présentes dans le vaccin peuvent-elles servir à “tracer” les citoyens via la 5G ?, Bruno Pitard, directeur de recherche CNRS et chercheur Inserm au centre de recherche en immunologie Nantes-Angers, France Culture, 20 janvier 2021
Théories du complot : serait-ce possible d’intégrer des nanopuces dans un vaccin ?, Trust my science, 20 janvier 2021
Les vaccins à ARN contiennent des nanoparticules dangereuses? Faux, Le Détecteur de rumeurs, Science Presse (Canada), 29 décembre 2020 et
Nanoparticules et vaccins contre le Covid-19 : cinq questions pour démêler le vrai du faux, Assma Maad, Le Monde, 11 décembre 2020 ; à compléter par la lecture de l’article suivant : Le vaccin COVID de Pfizer contient un composé qui pourrait être responsable de rares réactions allergiques, Trust my science, 30 décembre 2020 (voir l’article en anglais : Suspicions grow that nanoparticles in Pfizer’s COVID-19 vaccine trigger rare allergic reactions, Jop de Vrieze, Science, 21 décembre 2020)
Les tests PCR n’atteignent pas « la plaque cribriforme » et sont plus efficaces que des tests salivaires, AFP, 24 décembre 2020
Les nanotechnologies au cœur du complot – Pourquoi la nanoparticule s’est-elle retrouvée dans tous les complots ?, Xavier de La Porte, Podcast Le Code a changé, France Inter, 8 décembre 2020
Un dispositif de suivi (nanoparticules) sera-t-il présent dans l’un des nouveaux vaccins ?, Quora, novembre – décembre 2020
Virus manipulé par l’Homme, danger des masques… (nanoparticules dans les écouvillons des tests PCR) l’Inserm se désolidarise d’une de ses ex-chercheuses, LCI, 5 octobre 2020
Covid-19 et conspirationnisme Arte, 8 septembre 2020
5G, nanoparticules, « brevets » du Covid-19… Une vidéo virale multiplie les fake news, LCI, 25 août 2020
COVID-19 et 5G : des chercheurs montrent comment cette fake news s’est propagée dans le monde, RTBF, 9 août 2020
Coronavirus : pourquoi les tests PCR nécessitent d’aller au fond du nez, Le Monde, 9 juillet 2020
Des ondes 5G responsables de la pandémie de Covid-19, vraiment ? Canal Détox, INSERM, 15 avril 2020
Les vaccins sont-ils « contaminés par des nanoparticules toxiques » ?, Le Monde, 19 juillet 2017
et nécessaires28Voir notamment :
Quand la défiance supplante la science, Jean-Philippe Dubrulle, Fondation Jean Jaurès, 1er février 2021
Audition de MM. Patrick Berche, Alain Fischer et Patrick Netter, membres de l’Académie nationale de médecine, sur les vaccins contre la covid-19, par M. Cédric Villani, député, président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, OPECST, 19 novembre 2020
, leur efficacité est-elle d’avance condamnée à n’être que marginale29Cf. Vérification des faits – Une efficacité contestée, Wikipédia? En tout état de cause les nanoparticules lipidiques présentes dans les vaccins développés par Pfizer/BioNtech, Moderna et Novavax notamment ont pour seules fonctions d’encapsuler et de protéger l’ARN messager ou de véhiculer l’antigène jusqu’aux cellules.

Ceci étant dit, il persiste un vrai besoin de réponse des autorités sanitaires concernant les interrogations, plus anciennes et légitimes, sur la présence et l’innocuité des nanoparticules – métalliques principalement – potentiellement présentes dans certains autres vaccins « classiques » par contamination non volontaire, ou dans des vaccins en cours de développement (avec ou sans lien avec le covid-19). L’incapacité d’informer et de dialoguer sur les problèmes que pose une technologie nouvelle et complexe peut alimenter certains soupçons et fantasmes.

En juillet 2021, une autre rumeur, largement relayée sur les réseaux sociaux, a affirmé que du graphène serait présent dans le vaccin Pfizer. Après examen, il s’avère qu’elle ne repose sur aucun élément sérieux30Voir notamment :
En français :
Vaccin du Covid-19 : Attention, ces vidéos ne montrent pas du “graphène”, France 24, 3 août 2021
Vaccination : non, « des chercheurs espagnols » n’ont pas montré que Pfizer « contient un produit inconnu », LCI, 8 juillet 2021Désinfox Covid-19 : non, aucune étude ne prouve que le vaccin Pfizer contient du graphène, Le Progrès, 15 juillet 2021
En anglais :
Fact-checking – Pfizer vaccine does not contain graphene oxide, Associated Press, 8 juillet 2021.
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A suivre…

Approfondir le sujet Nanos & Covid-19

Ailleurs sur le web :

En français:

En anglais :

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Nos prochains RDV nanos

18
Nov.
2024
Harmonisation & standardisation des méthodes de tests pour les nanomatériaux et les matériaux avancés (MACRAMÉ & nanoPASS, en ligne)
En ligne
Atelier
20
Nov.
2024
Les nanotechnologies : un exemple de prévention du risque chimique en milieu industriel (ATC, Paris)
Paris
Formation
  • Module dispensé dans le cadre de la formation « Interactions entre les produits chimiques toxiques et l’organism humain » accessible à toute personne possédant un niveau de formation scientifique de base (niveau licence ou expérience professionnelle).
  • Organisateur : Association Toxicologie Chimie (ATC)
  • Intervenante : Chantal Fresnay, Ingénieure-Hygiéniste, Thales, Palaiseau
  • Site internet : https://www.atctoxicologie.fr/notre-formation.html
21
Nov.
2024
Maîtrise des risques liés aux nanomatériaux (CEA, Grenoble – France)
Grenoble
Formation
  • Sensibilisation destinée aux personnels au contact de nanomatériaux en phase de recherche, formulation, production, maintenance, nettoyage, entretien… ainsi qu’aux animateurs ou ingénieurs de sécurité, chefs d’installation, chefs de laboratoires où sont manipulées des nanoparticules.
  • Organisateur : INSTN Grenoble (CEA)
  • Au programme : impact potentiel sur la santé ; métrologie et protections ; maîtrise des risques potentiels liés aux nanomatériaux ; prise en compte des aspects sociétaux
  • Site internet : https://instn.cea.fr/formation/maitrise-des-risques-lies-aux-nanomateriaux-sensibilisation

Cette fiche a été initialement créée en mars 2020


Notes and references

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