Nos demandes

En raison des risques sanitaires et environnementaux associés aux nanomatériaux, il est urgent d’agir, car de grandes quantités de nanomatériaux sont relarguées dans l’environnement et mélangées aux quelques centaines de milliers de substances chimiques de synthèse qui y sont déjà présentes.

Pour  éviter de renouveler les erreurs du passé, il est nécessaire de déployer :

• une meilleure connaissance sur la nature et le volume de nanomatériaux mis sur le marché (via l’amélioration du registre r-nano en France et de l’enregistrement des nanomatériaux au niveau européen)
• des efforts de recherche sur les risques des nanomatériaux (avec une mise à contribution financière des entreprises qui produisent et utilisent des nanomatériaux),
• des actions d’information et de formation (auprès des professionnels de santé mais aussi des décideurs publics et privés),
• ainsi que des mesures concrètes de prévention et précaution, en rendant obligatoire les évaluations des nanomatériaux avant leur commercialisation et en autorisant seulement certains nanomatériaux… et uniquement pour des utilisations spécifiques et essentielles pour lesquels le bénéfice / risques s’avère favorable.

L’action 13 du Plan national santé-environnement (PNSE 4) publié en 2021 s’inscrit dans ce sens, mais il y a fort à faire, peu de temps et d’argent.

Chacun·e a un rôle à jouer : riverains, consommateurs, chercheurs, associations, syndicats, pouvoirs publics, entreprises, médias, etc. AVICENN fait sa part… 

• la lettre ouverte d’AVICENN envoyée mi-mars 2023 à la Commission européenne, co-signée par 16 autres ONG, au sujet de nos tests de produits et du besoin d’informer et de protéger les citoyens des risques relatifs aux nanomatériaux
• les 3 séries demandes pour plus de connaissances, plus de transparence et plus de vigilance, listées à la fin de notre rapport Enquête de nanos dans les produits du quotidien publié en décembre 2022
• les 20 propositions de la société civile concernant la réduction de l’exposition aux nanomatériaux compilées en juin 2019 par AVICENN dans le cadre de la préfiguration du 4ème plan national santé-environnement (PNSE 4)
• plus rapide et agréable à lire, notre mini-BD dessinée par Géraldine Grammon, publiée en 2017
• nos onze propositions compilées entre 2015 et 2017 par AVICENN, en partenariat avec ses membres associés et autres acteurs de la société civile ou membres d’instances d’évaluation et de gestion des risques dans le cadre du groupe de travail étiquetage / restriction des nanomatériaux piloté par le Ministère de l’environnement
• la lettre ouverte que nous avons envoyée au gouvernement en juillet 2017, avec CIEL, FNE, ORGECO 54, APE, WECF, le C2DS et le CIEAS
• notre livre « Nanomatériaux et risques pour la santé et l’environnement – Soyons vigilants ! » paru en 2016

• la lettre ouverte envoyée en février 2022 par AVICENN et quatorze autres ONG à la Commission européenne pour demander la clarification et l’amélioration de sa définition du terme “nanomatériaux”
• la lettre envoyée en octobre 2021 à la Ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, en vue de saisir l’opportunité de la présidence française de l’Union européenne pour intensifier la transparence et la vigilance sur les nanomatériaux et les risques associés
• la contribution d’AVICENN postée en juin 2021 dans le cadre de la consultation européenne sur la définition du terme “nanomatériau”
• la réponse d’AVICENN envoyée en juin 2020 à la consultation de la Commission européenne sur sa feuille de route présentant la nouvelle stratégie durable dans le domaine des produits chimiques (« Chemical strategy for sustainability »)

• l’intervention d’AVICENN « Enregistrement et évaluation des nanomatériaux dans REACH : Quel bilan ? Quels défis à relever ? » réalisée auprès du Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 3 octobre 2019 dans le cadre de la saisine : « Gestion des risques : quel bilan tirer de REACH au regard des ambitions initiales ? »